EMOTIONS SOUS MARINES
TEXTE ET PHOTOS : CHRISTIAN FOURNIER |
Son titre le suggère : l’émotion est le fil conducteur de cet ouvrage. Émotion qui, je l’espère, se dégage des photos de cet album. ©1996 Raphaël Christian Fournier © Tous droits réservés © 1996 |
Couverture et page 9 : Épave de la "Dippoise", à Nouméa, Nouvelle-Calédonie. Essayez d'imaginer une descente dans le bleu opaque, puis petit à petit une forme énorme noirâtre commence à apparaître au loin et devient un bateau. Le cœur bat.
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Page 10 : Poisson-clown, Amphirion chrysoptèrus. Mer Rouge. Ce petit poisson vit en symbiose avec une anémone, Heteractis. Chacun dépend de l'autre pour survivre. L'anémone est carnivore. Elle sécrète une substance toxique qui paralyse sa proie. Le poisson clown, lui, est immunisé chimiquement du poison sécrété. Il défend l'anémone des prédateurs, attire les petits poissons et nettoie en se nourrissant des restes. C'est passionnant de le voir m'attaquer, me mordiller les mains et le visage pour défendre son territoire.
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Page 11 : Nicole, l'épave S/S Liberty, et un poisson un lacépède, chaetodon lunula. Bali.
On parle souvent de l’île de Bali, en Indonésie, comme d’un paradis terrestre, mais c’est également un véritable paradis sous-marin. La plongée y est encore peu développée. Les eaux sont très claires, chaudes et poissonneuses. L'épave S/S Liberty est accessible très facilement, à 300 mètres à la nage, du rivage de Tulamben, qui est à deux heures de Jeep du très touristique Candidasa. C'est un cargo de 40 mètres, coulé pendant la deuxième guerre mondiale. Il transportait de la farine de riz. Les sacs sont encore au fond de la cale. Incroyable. Quand nous y enfonçons nos couteaux, un nuage blanc s'en dégage et des centaines de poissons accourent pour tout manger. Je ne sais pas pourquoi ni les sacs, ni le riz, ne se sont désagrégés durant leur séjour de 50 ans dans l’eau salée, ni pourquoi les poissons n’attaquent pas eux-mêmes les sacs. Nous visitons toute l’épave. Tout le métal est couvert de coraux, durs et mous, intacts, signe que des milliers de plongeurs ne sont pas encore passés par là. |
Pages 12-13 : Phoques. Mer de Cortez, Mexique. Ils sont très agiles et rapides sous l'eau. Grande joie de voir passer cette famille si gracieusement, juste au-dessus de moi. Je dois retenir ma respiration longtemps pour éviter mes bulles sur la photo. Je réussis, presque, au moment où ils convergent vers le soleil.
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Page 14 : Épave, Venezuela. Il n'en reste pas grand-chose, mais quelle émotion de la découvrir, encore dressée, majestueuse, telle une ruine antique.
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Page 15 : Épave d'un bateau à voile en bois à Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. Le mât et les haubans sont toujours intacts. Quel plaisir de tourner autour, comme en apesanteur.
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Page 16 : Poisson diable, dit rascasse volante, pterois antennata, Mer Rouge. Ce poisson est très beau et très étrange, mais difficile à photographier car il vit la plupart du temps dans des trous de rochers. Je me suis armé de patience et de nombreuses bouteilles (d'air bien sûr). Grande joie, j'ai réussi. Il est très élégant. Ses épines sont venimeuses, reliées à des sacs à venin. Les Australiens l'appellent "poisson lion", on comprend pourquoi.
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Page 17 : Sipadan, Malaisie. Difficile d'accès, au large de Bornéo. Une toute petite île, dont on fait le tour à pied en 20 minutes, le long d'une superbe plage blanche immaculée. Sipadan est le sommet d'une montagne sous-marine effilée, de 2000 m de profondeur (de haut !). Tout autour s'est formé un atoll de corail grouillant de vie. L'eau de Sipadan est superbe : très claire et chaude toute l'année, sans courant. On s'y sent bien, très bien. Il faut comprendre cette photo : je suis au fond d'une petite crevasse et je photographie une amie juste au-dessus de moi, avec un petit coup de flash pour éclairer le corail rose du premier plan. Un banc de petits poissons roses se confond avec le corail.
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Page 18 : Forêt de kelp au sud de Los Angeles, Californie. Très impressionnantes et belles ces grandes algues poussent vers la surface. Les feuilles contiennent de petites ampoules pleines d'air qui permettent aux tiges de pousser verticalement.
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Page 19 : Les grandes orgues des caves d'eau douce de l'île des Pins, Nouvelle-Calédonie. Des cavernes de calcite furent inondées, au quaternaire, près de la Baie de Ouameo. Une marche à travers la jungle, avec tout l’équipement de plongée, une descente glissante entre les stalactites et stalagmites des différentes salles non immergées et vous arrivez à la nappe souterraine. Le spectacle est imposant : formations rocheuses immenses et l’eau limpide et noire à vos pieds. Un dédale d'étroits tunnels engloutis nous amène à la grande pièce, "la Cathédrale", 50 mètres de long et de haut. Quel spectacle. Un mur ressemble à un orgue gigantesque. Les méandres de mon cerveau n'ont plus jamais été les mêmes après avoir pénétré sous terre, sous l'eau, dans ces caves. L'émotion est extrêmement forte : je respire et bouge dans ces boyaux. Il fait froid. Il fait noir. Il n'y a aucun bruit. Il n'y a pas de poissons. C'est d'une pureté à la fois grandiose et effrayante.
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Page 20 : Bénitier, ou bivalve, Tridacna crocea. Mer Rouge. Il se referme au moindre dérangement. Certaines variétés peuvent atteindre 1m. Leur "mâchoire" est extrêmement forte. Il est donc évidemment peu recommandé d'y mettre les doigts.
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Page 21 : Amphore géante ? Non, un corail mou, une éponge dite "tonneau", près de Grand Cayman, Caraïbes. Impossible de nager à l'intérieur car il y a des "brindilles" qui sortent la nuit et avec lesquelles l'éponge filtre le plancton qui la nourrit. Ces superbes éponges géantes ne vivent qu'en grande profondeur (80m minimum), nous n'avons donc que peu de temps pour les visiter. Mon respect des tables de décompression est quand même encore plus fort que la joie de faire une belle photo.
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Page 22 : Nudibranche, dit mollusque sans coquille, dit limace de mer. Dendronotacé. Mer Rouge. Il se dissimule le jour dans des trous de rochers pour n'en sortir que la nuit. Les plumes qui semblent lui sortir du dos sont en fait des branchies. Peu d'animaux marins sont aussi jolis de formes et de couleurs.
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Page 23 : Poisson écureuil à nageoires rondes, Sargocentron inaequalis. Mer Rouge. Variété très rare. J'ai eu de la chance. L'appareil photo ne s'est inondé qu'après cette photo. Peut-être n'est-ce qu'un "gros yeux", Priacanthus hamrur, beaucoup plus commun, mais très ressemblant.
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Page 24 : Près des hélices d'entrave du navire M/S Stardancer au large de Puerto Vallarta, Mexique. Ces hélices permettent aux navires de faire des manœuvres sans l'aide de remorqueurs. Visite sous marine pour rapport photographique, maintenance et réparation. Il faut bien faire confiance aux commandant et chef ingénieur, s'ils activaient les hélices, nous serions transformés en chaire à saucisses. C'est quand même un moment très intense d'être sous la ligne de flottaison d'un tel monstre de métal. Peu de gens en ont eu l'occasion. Bon, je mourrai heureux.
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Page 25 : Piliers de la jetée de St Croix, îles Vierges US, Caraïbes. Visite sous marine pour rapport photographique. La face cachée de cette jetée. C'est beau, c'est mystérieux. Ces dégradés de bleu ! Je préfère inclure des plongeurs dans mes photos pour indiquer l'échelle et pour montrer l'être humain dans des endroits jadis inaccessibles.
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Page 26-27 : En Floride dans les "Keys". Non, ce n'est pas une cave, mais un jeu de lumière sur une formation rocheuse près de la surface. C'est simple, c'est grandiose.
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Page 28 : Allan Jones, musicien, à Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. Le monde sous-marin a un effet adoucissant sur notre intellect, demandez aux plongeurs et amateurs d'aquarium. Et comme la musique adoucit aussi les mœurs..
Hommage à Allan Jones, affectueusement connu comme AJ. Il est décédé il y a une dizaine d'années d'une hépatite. Repose en paix Allan. J'ai rencontré Allan sur le paquebot S/S Rhapsody vers 1983. Super-compagnon. Toujours content et prêt pour l'aventure. J'ai fait beaucoup de plongées avec Allan, à Cozumel, Mexique, aux Bahamas, à Grand Cayman, aux îles vierges US et British et aussi en Alaska avec des combinaisons étanches. Le voici ici à Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. Le monde sous-marin a un effet adoucissant sur notre intellect, demandez aux plongeurs et amateurs d'aquarium. Et comme la musique adoucit aussi les mœurs... L'eau est tellement claire qu'Alan a mis ses lunettes de soleil. |
Page 29 : Épave à Puket, Thaïlande. Un ami plongeur jouant les fantômes. Qui a dit que les plongeurs n'avaient pas d'humour ?
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Page 30 : Petite murène tatouée, siderea grisea, espèce la plus commune de la Mer Rouge. Quand elle ouvre la gueule en montrant ses dents, ce n'est pas un geste agressif, c'est seulement sa façon de respirer.
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Page 31 : Dr Nicole Bordes, dans le kelp de Californie au large de l'île Catalina. Ces grandes algues peuvent atteindre 15m de haut. Le soleil filtrant au travers des feuilles de la surface crée, comme dans les forets de surface, des lumières fantastiques.
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Page 32 : Poissons papillons masqués, Chaetodon semilarvatus, Mer Rouge. Leurs museaux proéminents leur permettent de trouver de la nourriture dans des anfractuosités inaccessibles à d'autres.
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Page 33 : Épave d'un bateau à vapeur aux Bermudes. On reconnaît bien la forme de la roue à aubes du début du siècle. Ces bateaux à vapeur reliaient la multitude d'îles qui compose l'archipel des Bermudes.
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Page 34 : Raie ou pastenague à taches bleues, Taeniura lymna, Mer Rouge. Elle possède deux aiguillons venimeux à la base de la queue. Elle s'en servira uniquement si on ennuie beaucoup, par exemple si on lui marche dessus. La piqûre d'une grande pastenague à taches bleues peut être mortelle. Ses yeux sont fascinants.
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Page 35 : Descente le long du fil d'Ariane à Hawaï. Plus bas, il y a une épave... Beaucoup de clubs de plongée accrochent une corde et une bouée sur les épaves qu'ils visitent souvent, pour la retrouver plus facilement et pour y amarrer leur bateau afin de ne pas détruire le fond avec les encres.
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Pages 36, 37, 38, 39, 40, 41 : Dugong près de Tanna, au Vanuatu, Pacifique Sud.
Le dugong, ou vache marine, ou encore "dugong dugon" fait partie de l’espèce des siréniens. Son cousin d’eau douce, plus connu, le lamantin, en fait aussi partie. Cette espèce, en voie de disparition, est peut-être à l’origine de la légende des sirènes. Le dugong est un mammifère et mange de l’herbe, d'où son nom de vache marine. On trouve des dugongs en grands troupeaux en Australie et en petits troupeaux dans les eaux chaudes du monde. Comme c’est un animal craintif vivant principalement dans des eaux troubles, il a été rarement photographié ou filmé. Le Vanuatu est situé à mi-chemin entre Hawaï et l’Australie. Nous avons visité 3 îles : Epi, Espiritou Santo et Tanna. Nos recherches sur les deux premières furent des échecs. La chance nous a enfin souri à Tanna, une des îles les plus au sud. Nous apprenons par les indigènes, les Yanbinans, qu’il y a quelques années (personne ne pouvait dire exactement quand, car ils n’ont pas de calendrier, le temps ne se mesure pas chez eux) un dugong et son petit sont entrés dans la baie. Les villageois ont harponné la mère et gardé le tout petit comme un bébé, l’amenant de temps en temps dans leurs huttes ! Le petit dugong a beaucoup grandi. Il est un peu apprivoisé et vient au bruit du battement de l’eau par les enfants, sauf quand il est trop occupé à jouer avec les tortues. Il mesure maintenant 2 mètres. Il vient à la surface toutes les dix minutes pour respirer et seule la pointe de son nez sort de l’eau. Il a une queue en deux parties, comme les baleines et les poissons, à l’inverse de son cousin le lamantin dont la queue est en un seul morceau, et arrondie comme celle du castor. Comme tous les mammifères marins (exemple : baleines et dauphins), sa queue est dans le plan horizontal et l’animal bouge dans le plan vertical. Les poissons (exemple : les requins), eux, bougent dans le plan horizontal et leur queue est à la verticale. C’est une expérience extraordinaire de nager avec ce grand mammifère, au milieu d’une belle lagune isolée. Le dugong semble sourire, comme un personnage de dessin animé. C’est un grand fétus, qui vous charge dès que vous avez le dos tourné. Les scientifiques estiment qu’il n’y aura plus de dugongs dans seulement 10 ans. Son seul prédateur et ennemi : l’homme. Voir ma page 38 de ma bio pour un reportage plus complet. |
Page 42 : Murène verte, Gymnothorax funebris, à Antigua, Caraïbes. La plus grosse des murènes. Elle a mauvaise réputation. A tord. Elle ouvre toujours la gueule en montrant ses dents, mais ce n'est pas un geste agressif, c'est seulement sa façon de respirer. Le plongeur est rassuré quand il le sait. Mais combien de murènes ont été massacrées par des ignorants !
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Page 43 : Dugong près de Tanna, au Vanuatu, Pacifique Sud. Majestueux, il se dirige vers la surface et le soleil. C'est un mammifère, il doit remonter à la surface toutes les 10 minutes pour respirer.
Dans 30 ans il n'en restera plus. (Voir pages 36 à 41) |
Page 44-45 : Près de la surface, les vagues parmi les récifs, vues de dessous à San Salvador, Bahamas. Le poisson est un sergent-major, Adudefduf saxatilis. Je trouve que cette photo ressemble à une peinture. Les taches blanches vers la surface sont évidemment les vagues et leur écume qui s'écrasent sur les rochers et sur cette arche naturelle.
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Page 46 : Tortue géante de Sipadan, Malaisie. Il ne faut pas s'accrocher trop longtemps aux tortues (maxi 4 secondes), bien que la promenade soit extraordinaire, car elles peuvent en mourir d'épuisement. Il y a des centaines de tortues autour de l'île. On les trouve la plupart du temps immobiles dans des anfractuosités de rochers. Elles se sauvent doucement quand on vient les caresser. On les voit aussi toute l'année pondre leurs œufs la nuit sur la plage, poussant des soupirs à fendre l'âme. On aperçoit parfois le matin, des centaines de petites tortues adorables, nouvellement nées, courant vers la mer.
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Page 47 : Communauté corallienne aux Philippines. Poissons chirurgiens (les gros), Acanthurus leucocheilus et labres, Cirrhilabrus jordani (les petits rouges). Toute une chaîne de vie très imbriquée et très fragile.
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Page 48 : L'œil d'une raie, pastenague à taches bleues, Taeniura lymna. Mer Rouge. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir approcher de si près cette raie, habituellement craintive. Elle respire par l'ouverture derrière l'œil et expire par les fentes branchiales de son ventre.
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Page 49 : Épave RMS Rone, aux îles Vierges Britanniques. Ancien navire affecté au transport du courrier de l'Angleterre. Énorme carcasse de métal gisant de travers sur le sable. Site du tournage du film "The Deep" de Peter Yates avec Nick Nolte et Jaqueline Bisset en 1977.
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Page 50 : Petit récif surplombant une grotte à Roatan, Honduras. Le plus gros poisson est un holacanthe duc ou ange royal, Pygoplites diacanthus. Les petits sont des glass fish, poisson-verre, Parapracanthus, qui vivent en bancs compacts et très mobiles, dans les endroits sombres.
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Page 51 : Anneaux d'air, un jeu d'adresse, à Malte. C'est la même technique que celle des ronds de fumée.
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Page 52-53 : Sous le paquebot France, îles Vierges Américaines.
Les arbres d’hélice ne tournaient pas rond. Je suis employé pour photographier les ébréchures afin d'évaluer les dégâts. Le majestueux paquebot FRANCE est au mouillage au large de Saint Thomas. A part la masse impressionnante du navire en face de nous, il n’y a rien d’autre que du bleu profond. Je passe ma main gantée sur le pourtour des hélices et, quand je repère un accroc, je le photographie proprement, en macro, incluant une petite règle graduée dans le champ et j'en dessine la position sur mon ardoise. Il y a une vingtaine d’ébréchures sur les huit pales. Le courant nous pousse fortement et nous devons tout faire une main accrochée à l’hélice. Il n’y a aucun poisson et que du bleu infini tout autour du bateau. C’est très impressionnant. Du bleu et une énorme machine de métal. Je me sens petit et fragile. Privilégié aussi, de pouvoir plonger sous le plus beau paquebot au monde. Voir ma page 24 de ma bio pour un reportage plus complet. |
Page 54 : Blackjack sous-marin. |
Page 55 : Belote sous l'eau. Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. On peut vraiment jouer aux cartes sous l'eau... avec des cartes plastifiées, mais sans communication ! La clarté de cette eau doit être un record à mettre dans le Guiness Book.
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Page 56 : Raie ou pastenague à taches bleues, Taeniura lymna, Mer Rouge. Elle possède deux aiguillons venimeux à la base de la queue. Elle s'en servira uniquement si on ennuie beaucoup, par exemple si on lui marche dessus. La piqûre d'une grande pastenague à taches bleues peut être mortelle. Ses yeux sont fascinants.
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Page 57 : Grande raie pastenague américaine, Dasyatis americana, à Eleutera, Bahamas. Elle creuse dans le sable pour y manger les invertébrés qui s'y trouvent. Facile à approcher, elle peut néanmoins être mortelle.
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Page 58 : Banc de seiches, réserve Cousteau, Guadeloupe. Ce sont des mollusques. Elles crachent des petites taches d'encre quand elles sont poursuivies. Elles sont à moitié transparentes et je ne me lasse pas de les voir se propulser grâce à leurs tentacules sur la tête.
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Page 59 : Nous attirons les poissons (sergent-majors et caesio) avec du pain pour faire les photos. Puerto Rico, Caraïbes. Pratiquement impossible tant les poissons grouillent et nous bousculent.
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Page 60-61 : Épave d'avion militaire à Saint Thomas, Iles Vierges US. Découverte macabre. C'est un avion américain de la deuxième guerre mondiale, qui a été retrouvé il y a une dizaine d'années, très peu abîmé par l'eau. Les pneus sont encore gonflés d'air.
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Page 62 : Joli récif corallien, Mer Rouge. En haut à gauche un poisson ange royal. Au milieu un bénitier ou bivalve, Tridacna crocea. Les coraux sont des animaux, leurs squelettes calcaires finissent par former, siècles après siècles, des récifs, qui entourent les îles (atoll) ou qui créent une barrière, parfois gigantesque, comme en Australie.
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Page 63 : Une autre salle des caves d'eau douce de L'île des Pins, Nouvelle-Calédonie. (Voir Page 19) Le cercle noir est la partie non éclairée par le faisceau du flash. Il n'y a aucune lumière ambiante dans ces caves, c'est le noir ABSOLU.
Voir ma page 37 de ma bio pour un reportage plus complet. |
Page 64-65 : Banc de barracudas, Sphyrena barracuda, au large de Cancun, Mexique. Certains de ces barracudas font 1,50m de long. Ils ont de grandes dents, mangent d'autres poissons et font peur, mais ils n'ont jamais attaqué l'homme. Ils sécrètent un composé du mercure qui peut être très dangereux si on ne le retire pas avant la cuisson.
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Page 66-67 : Poison crocodile à tête plate, Pailloculiceps, venimeux. Mer Rouge. Il reste longtemps, camouflé, sur un fond de sable. Ses papilles branchues sur ses yeux rouges m'ont beaucoup impressionné.
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Page 68 : Barbiers à queue de lyre, Pseudanthias squ amipinnis, Mer Rouge. Comme dans un aquarium, sauf qu'ils se nourrissent de plancton.
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Page 69 : La fraternité. A Kota Kinabalu, Malaisie. Les acrobaties sous l'eau sont faciles. Cela ne donne-t-il pas envie de plonger ?
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Page 70 : Loche caméléon, Variola louti, en arrière plan une tortue. Mer Rouge.
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Page 71 : Arbre de transmission de l'hélice du bateau "Viking Serenade", au large de Mazatlan, Mexique. Visite de maintenance, ardoise en main. Les anodes qui protègent les hélices de l'oxydo-réduction ne sont pas encore usées. Sombre et effrayante, cette visite.
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Page 72 : Requin à pointe blanche, C. albimarginatus, Mer Rouge. Les requins sont beaux à voir. Ils glissent dans l'eau, ils sont les maîtres. Leur seul ennemi... l'homme.
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Page 73 : Un poisson-pierre se camoufle parmi les rochers.
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Page 74-75 : Corail en Martinique. Ne dirait-on pas un arbre effeuillé par le vent ? Magie de la photographie et curiosité des paysages sous-marins.
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Pages 76-77, 78, 79 ,80 ,81, 82-83 : Requin bleu, au large de l'île de Catalina, près de Los Angeles.
Les rencontres avec des requins sont assez rares, mais elles laissent à chaque fois des souvenirs inoubliables. J’ai eu le privilège de "corps à corps" et de regards "dans les yeux" avec des requins bleus de Californie, en pleine eau, et je ne suis pas prêt de l’oublier. Les requins bleu ont un rituel avant d'attaquer : ils tournent tout d’abord autour de leur proie, puis l’effleurent de leurs peaux rugueuses, puis lors du dernier tour avant l’attaque, ils font quelques soubresauts épileptiques et foncent sur le poisson, fermant les yeux juste avant de mordre. On ne se lasse pas du spectacle. Je fais cette plongée dos à dos, avec mon assistant Michael, chacun protégeant l’arrière de l’autre. Nous prenons un débordoir, une tige d’aluminium d’un mètre pour repousser les squales et sautons. Un bleu impressionnant nous entoure. D’un côté le bateau et sa cage accrochée, de l’autre rien que du bleu, 700 mètres de profondeur, d’où surgissent des requins qui nous semblent de plus en plus gros. Il y a du courant et c’est assez difficile de palmer dos à dos et de rester près du bateau. Les requins bleus, dont quelques-uns de 4 mètres, se rapprochent de nous. Je dois me concentrer pour faire de belles photos de squales en premier plan avec la cage en arrière plan, tout en repoussant au débordoir ceux qui passent trop près et en surveillant les plus éloignés qui pourraient foncer sur moi. Le tout en nageant constamment vers le bateau et en essayant de ne pas perdre le dos de mon camarade. Je vis intensément, très intensément. Et je suis heureux de faire de bonnes photos. Un gros requin passe très près, un petit poisson pilote rose enfoncé dans ses ouïes. Je prends la photo. Le déclic surprend l’animal qui réagit d'un violent coup de queue qui me heurte en pleine tête et me sépare de Michael, très occupé à frapper un petit requin très téméraire. Le courant nous emporte et nous sépare un peu et les requins nous entourent. Je me sens tout à coup frappé légèrement dans le dos : c’est mon gros requin au poisson pilote rose qui m’a bousculé une fois de plus. Je vois son œil de très près. Grand, froid et menaçant. Il a aussi la bouche ouverte. Il tourne et fait ses soubresauts caractéristiques. Heureusement Michael et moi réussissons à nous remettre dos à dos et nous nageons vers la cage. Nous avons dû battre le record de vitesse en nage avec bouteilles ! Je me souviendrai toujours du regard de ce requin bleu. |
Page 84 : Assis sur une tête de corail, regardant passer un requin bleu de Californie. Non, je ne suis pas fou, les requins bleus sont "contrôlables", voir pages 76-77, 78, 79, 80, 81, 82-83. Sentiment extraordinaire que de pouvoir être calme devant ces "monstres", en pleine eau.
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Page 85 : Deux Nason, Naso fagenis et une multitude de labres, Cirrhilabrus jordani (les petits rouges), Mer Rouge. Simple et beau.
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Page 86 : Poisson scorpion, scorpaenopsis venos, Mer Rouge. Il est venimeux et se pose sur du corail de feu, très urticant. Bravo.
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Page 87 : Poisson scorpion, Scorpaenopsis oxycephalus. Mer Rouge. Ses épines sont venimeuses. Il se fond avec son environnement. Il reste longtemps sans bouger, sur un fond de rocher, guettant sa proie. Donc photo facile, une fois l'animal repéré.
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Page 88 : L'épave de L'Oro Verde, à Grand Cayman, Caraïbes. Extraordinaire visibilité. Extraordinaire vision.
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Page 89 : Banc de caranques coubali, Carangoides crysos, réserve Cousteau, Guadeloupe. Très graphique, je trouve.
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Page 90 : Attirant avec du pain des poissons-ange gris, Pomacanthus arcuatus, à St Lucie, Caraïbes. Ces poissons-ange sont venus poser pour la photo comme des modèles expérimentés, au bon endroit, au bon moment. Facile, mais très rare.
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Page 92-93 : Jeune phoque, près de Monterey, Californie. Il y a vraiment sous l'eau des créatures adorables. Celui-ci semblait très intrigué et a tourné très longtemps autour de moi.
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Page 94 : Tunnel à Malpelo Island, Colombie. Étrange et angoissant.
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Page 95 : Poisson et bateau, Gorgonia Island, Colombie. Très peu profond.
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Page 96 : Corail mou, Dendronephthya rubeola. Freeport, Bahamas. Il fait nuit, les tentacules sont déployées pour filtrer le plancton. Ces Dendronephthya égayent les récifs de leurs couleurs vives.
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Page 97 : Oursin diadème, Mer Rouge. Photo prise de nuit. Les "épines" des oursins sont faites de protéines pures qui se dissolvent dans nos tissus. Inutile donc de se labourer les chaires avec une aiguille pour les extraire. La douleur étant la même, il vaut mieux les laisser disparaître naturellement.
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Page 98 : Kelp de Monterey, Californie. (Voir page 31)
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Page 99 : Mérou troussequin, Epinephelus demelii, au-dessus de l'épave de la "Dippoise", Nouvelle-Calédonie. Ce mérou vient voir systématiquement tous les plongeurs qui s'approchent de l'épave. Il adore être nourri de pain qu'il avale comme un aspirateur.
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Page 100-101 : Pélican vu de dessous. Cabo San Lucas, Mexique. La face cachée de ces grands oiseaux palmés. On devine le reste de la bête au dessus.
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Page 102 : Méduses, cnidaires, Mer Rouge. Inoffensives, elles se font manger par tous les carnivores du récif.
Expérience inoubliable de nager à travers cette foule de méduses et de les voir se coller à son masque. |
Page 103 : Palancar Reef, Cozumel, Mexique. A mon avis, le plus beau récif du monde. Imaginez les grands plateaux du Colorado, immergés dans une eau hyper limpide, le tout balayé par des courants qui vous entraînent pour un grand tour des vallées. Tous les plongeurs sautent en même temps, se stabilisent à 50 mètres et se laissent emporter par le courant. Le batelier mexicain suit les bulles et repêche les plongeurs quand ils remontent à la surface, à cours d'air.
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Page 104-105 : Encerclé dans un banc de caranques à Saint Domingue, Caraïbes. Non, rien de dangereux, juste un superbe spectacle. Les poissons parviennent toujours à garder leur distance, la même distance, quels que soient les mouvements des plongeurs.
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Page 106 : Poissons cochers, Heniochus intermedius. Mer Rouge. Non, les poissons ne s'embrassent pas comme nous, mais c'est joli quand même.
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Page 107 : Une nuée de poissons peu farouches, des sergent-majors et des caesio à Guam, Micronésie. Il y a évidemment une astuce : quelques morceaux de pain.
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Page 107b : Phoque près de Puerto Vallarta, Mexique. Leçon d'aerodynamisme. On ne se lasse pas de les voir évoluer sous l'eau. D'ailleurs c'est la deuxième photo de phoque sous l'eau.
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Page 108 : Une autre salle des caves d'eau douce de L'île des Pins, Nouvelle-Calédonie. (Voir pages 19 et 63). Excellent exercice de contrôle de stabilité sous l'eau. Les épées au-dessus de votre tête vous le rappellent constamment.
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Page 109 : Glass fish, Parapracanthus, Mer Rouge. Petits poissons à moitié transparents, ils vivent dans les endroits sombres, caves et surplombs. Ils vivent toujours en groupe et donnent l'impression d'une masse fluide plutôt que d'individus indépendants.
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Page 110 : Grande raie pastenague américaine, Dasyatis americana, à Little Cayman, Caraïbes. Voir page 34.
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Page 111 : Grande raie pastenague américaine, Dasyatis americana, aux Barbades, Caraïbes. Voir page 34.
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Page 112-113 : Vers le nuage, Indonésie. Le plongeur étend le bras, symboliquement, vers le nuage de petits poissons qui passe au-dessus de sa tête. Quelle beauté !
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Page 114 : Méduses, Mer Rouge. (Voir page 102)
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Page 115 : Phoque, Mer de Cortez, Mexique. (Voir page 107) On ne se lasse pas de les voir évoluer sous l'eau. D'ailleurs c'est la troisième photo de phoque sous l'eau.
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Christian Fournier attirant dans la photo un superbe poisson ange. |
Page 116-117 : Le grand bleu. En descendant vers les profondeurs, à St Martin, Caraïbes. Très impressionnant, ces profondeurs. Au fond il y a une épave.
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Dans toute ma jeunesse, je souffre d'asthme héréditaire et n'ai pas le droit de faire du sport, même pas de courir dans la cour de récréation. Donc, je ne sais pas ce que sont des barres parallèles, le lancer du poids, taper dans un ballon, etc.. Bien triste. Mais plus tard, une fois aux USA, j'ai pris ma revanche et ai fait de la plongée sous-marine dans le monde entier.
J'ai passé mon premier diplôme en 1980 avec le chef instructeur plongée de la police de Miami, Bruce Garrisson, un mec super. Il m'a juste dit, mets ta bouteille sur ton dos, ton masque sur ton nez et viens avec moi, suis-moi bien de près et on va s'éclater. Aucune appréhension, juste magnifique, un monde nouveau, des poissons colorés partout, un état d'apesanteur, le pied total. J'ai bien sûr suivi de près mon instructeur, qui n'avait d'ailleurs pas l'intention de me lâcher d'un pouce (ils ne parlent pas en centimètre là-bas). Ma première parole, une fois sorti, a été : où puis-je acheter un Nikonos. J'étais accro. Puis j'ai suivi mon cours Padi Open Water et ai appris les dangers et comment les éviter. Puis j'ai passé tous mes diplômes jusqu'au Nitrox. |
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