Page 26 : Je fais de l'escalade sur glacier en Alaska.
Dans toute ma jeunesse, je souffre d'asthme héréditaire et n'ai pas le droit de faire du sport, même pas de courir dans la cour de récréation.
Donc, je ne sais pas ce que sont des barres parallèles, le lancer du poids, taper dans un ballon, etc.. Bien triste.
Mais plus tard, une fois aux USA, j'ai pris ma revanche et ai fait : de la plongée sous-marine, escalade sur glaciers, équitation, sauts en parachute, ski nautique, spéléologie, etc ...
Je fais de l'escalade sur glacier en Alaska. Merci à Barrie Moss pour l'introduction à ce sport. Barrie réussit à me faire vaincre mon vertige. La plupart des photos où j'apparais sont prises par Barrie.
J'ai passé 4 étés en Alaska : 1983, 1984, 1985, 1987. Juneau, Mendenhall Glacier, Skagway, Ketchikan, Glacier Bay, Tracy Arms, Whittier, Arctique 1984 à partir de Bettles, Alaska, population 12, près du Pôle Nord, Rencontre avec un ours, polybagging, Traversée d'un lac gelé à la nage sans vêtements, sont des sons qui me font encore vibrer.
Avec Jim Ackers (R.I.P.), Jamie Harrison, Allen Jollen, Dr Nicole Bordes, Shannon Templeton, Doug Plews, Dede Tabor, Laurie Young, Nick Llellelyn, Monique Quevillon, Charlie Dawson (R.I.P.).
Glaciers bleus en noir et blanc, c'était bien avant Sebastião Salgado.
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Une de mes photos sert de support à la campagne publicitaire du lancement de Windows 95.
Bon, j'utilise plus souvent le Macintosh, mais le client est roi.
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Les photos en couleur sont plus bas, avec les légendes et beaucoup plus de photos.
Barrie
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En couleur et plus de photos et les légendes
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Thanks again, Barrie. In fact most of the photos where I appear were taken by Barrie, so thank you once again.
Mendenhall Glacier. Jim Ackers et moi-même. Jim disait : "si je meurs, ma mère va râler."
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Jamie Harrison: « Alaska was awesome. I used to go ice climbing on glaciers, rafting on the Yukon, gold digging. Did something every week - thanks to Christian Fournier. Best place I ever went! » |
Glacier Bay |
Votre humble photographe et narrateur. |
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Le célèbre saut d'Allen Jolley |
Dr Nicole Bordes
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Shannon Templeton: "And thank you for taking me on my first glacier experience! Those are memories I will never forget."
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Votre humble photographe et narrateur.
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L'image dans le capuchon de visée du Hasselblad 500cm est inversée gauche droite.
C'est super de pouvoir dire au commandant via le talkie-walkie de tourner plus la proue vers moi pour une meilleure vue. Le photographe est un homme puissant.
La compagnie maritime Paquet ne m'a jamais payé pour cette couve, car elle a fait faillite.
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Arctique 1984 à partir de Bettles, Alaska, population 12, près du Pôle Nord, avec l'intrépide Barrie Moss qui habite maintenant à Seffner, Floride.
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C'est Barry qui m'a initié, plus tôt, à l'escalade sur glaciers. Nous sommes partis tous deux de Floride et avons pris des avions de plus en plus petits et il faisait de plus en plus froid.
Venant de Floride, il m' a fallu une semaine pour me sentir bien à - 40° (pour info les deux échelles Celsius et Fahrenheit se rejoignent à cette température, -40° C = - 40° F).
A moins 40 degrés Celsius, la photographie devient très difficile : les films deviennent cassants (surtout pas de moteur !), les batteries inopérantes, le métal froid vous arrache les sourcils,
le givre créé par votre souffle obstrue le viseur,
vous avez 20 secondes maxi sans gants pour changer de bobine de film en retirant votre gant externe (il en reste un plus fin en polypropylène).
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Avec Nicole au Mendenhall Glacier
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Shannon Templeton dans la crevasse. Je mentionne cela car on ne la voit pas bien.
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Allen Jolley qui saute encore
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Chorégraphie par Barrie S Moss |
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Encore Barrie
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Rencontre avec un ours. |
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Crampon cassé
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Rencontre avec un ours.
J'étais en train d'escalader le glacier de Skagway en Alaska avec Doug Plews. Pas âme qui vive à 50 km aux alentours. De la glace à perte de vue. Sublime.
Un crampon de Doug casse. Je décide de continuer solo jusqu'à la prochaine corniche qui a l'air fabuleuse et de récupérer Doug au retour.
Arrivé exténué au sommet, je prends mon Nikon muni de son tout nouveau 14mm, extrême grand-angle.
Dans mon viseur j'aperçois un ours qui fonce vers moi. Je me souviens encore de la pensée qui m'a alors traversé l'esprit : si je distingue bien cet ours à travers mon 14mm, il doit être en face de moi. J'ai jeté mon appareil à terre et me suis précipité pour fouiller dans mon sac à dos à la recherche de mes fusées de détresse, qui servent aussi à effrayer les ours. J'allais en déclencher une lorsqu'un hélico surgit de l'autre côté de la corniche et me survole, effrayant ainsi l'ours. Cet hélico montrait le glacier à un couple de touristes américains. Son pilote a vu ma détresse et m'a sauvé.
Puis il s'est posé un peu plus loin, sur un aplat. Je suis allé à sa rencontre et ai remercié le pilote, pris les coordonnées de la compagnie d'hélico et celle du vieux monsieur qui a pris la scène en vidéo.
Puis, je suis retourné aider Doug à descendre. Plus tard, j’ai fait un énorme tirage couleur de la photo de l'ours qui me regarde et l'ai offert à la compagnie d'hélico qui l'a accroché dans sa salle de réception clients. J'ai reçu la VHS du vieux monsieur qui a avoué ne m'avoir pas vu à ce moment-là, tellement il était subjugué par les deux ours. Bon, moi, de ma corniche, je n'ai vu qu'un seul ours. La qualité d'image est mauvaise et le son est surtout le moteur de l'hélico, mais on voit quand même les ours, beaucoup plus agiles que moi, l'immensité et la beauté du glacier. Merci au pilote et au vieux monsieur.
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La vidéo en question :
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“Black bears rarely attack. But here's the thing. Sometimes they do. All bears are agile, cunning and immensely strong, and they are always hungry. If they want to kill you and eat you, they can, and pretty much whenever they want. That doesn't happen often, but - and here is the absolutely salient point - once would be enough.” ― Bill Bryson, A Walk in the Woods: Rediscovering America on the Appalachian Trail
One of the great pleasures of my cruise ship days was coming onboard and getting a peak at your book of new 8X10 prints. I also can't count the number of times I've recanted the tale of you in Skagway and the bears, the helicopter and the second helicopter that taped the whole thing. I'm assuming you still have the tape :-) BTW, A few years after the fact, I was back in Skagway and dropped in at the helicopter company's office and got such a kick out of seeing the picture of the bear with the helicopter in the background still up on the wall. The guys working there at the time had no idea of the history, so I had the pleasure of recanting the tale for them. Ben Decker
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Cet exercice super-intelligent s'appelle 'polybagging'. L'idée est de grimper au sommet d'une belle pente enneigée et de redescendre en glissant dans un sac-poubelle. Il suffit d'éviter les crevasses. Mieux que Space Mountain chez Disney.
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L'élan du glacier existe.
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Votre humble photographe et narrateur Christian Fournier
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Votre humble photographe et narrateur Christian Fournier
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Votre humble photographe et narrateur Christian Fournier.
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Votre humble photographe et narrateur Christian Fournier
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Le rouge est la couleur qui se voit le mieux au fond des crevasses.
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Doug Plews était là aussi. |
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Barrie S Moss et moi-même à Mendenhall
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Avec Dede Tabor |
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Whittier, Alaska
Passage délicat de l'appareil photo de Barrie Moss vers moi.
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Shannon Templeton en maillot de bain sur la glace. Je maîtrise bien l'art de la persuasion.
Shannon Templeton dans la crevasse. Je mentionne cela car on ne la voit pas bien.
Shannon Templeton : "Bonjour ! Je pensais à toi et je voulais écrire et voir comment tu allais. Toi et moi étions amis il y a très longtemps quand tu travaillais sur le M/V Stardancer. Mon père réservait tout le bateau pour Croisières chrétiennes pour Templeton Tours. Tu m'as emmené faire d'escalade sur glacier et m'as photographié en bikini sur la glace ! J'aimerais beaucoup avoir de tes nouvelles ! J'espère que tu vas bien.
Je vais bien, je vis toujours en Caroline du Nord. Je n'ai pas fait de croisière depuis des années et des années, cela me manque. Je suis content d'avoir un ami à Paris maintenant, je devrais venir visiter un jour. Votre amie, Shannon Templeton."
Shannon Templeton : Astronome à l'Appalachian State University, Caroline du Nord :
"C'est l'une des choses que j'ai toujours aimées chez toi, Christian, ton sens de l'humour. Qui d'autre emporterait un palmier gonflable et un iguane rouge en peluche sur un glacier en Alaska ? ! Dans quelques centaines d'années, quelqu'un se demandera comment ceux-ci sont arrivés là…"
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Traversée d'un lac gelé, à la nage sans vêtements. |
Le resultat d'un défi entre Laurie et moi. Ce lac magnifique nous est apparu au détour d'une grande rando à partir de Juneau. Nous avons mis nos vêtements sur la rive pour les garder au sec, après nous avons traversé le lac à la nage, puis couru (entre autres) sur la neige pour nous réchauffer. Un lac désert et immaculé, de la glace tout autour, une jolie fille. Moment inoubliable. Merci Laurie.
Cela m'a tellement plu que j'ai refait cet exercice un autre jour avec une autre personne.
Laurie
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Comment suis-je arrivé là ?
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Survival suits in Tracy Arms, Alaska, July 1990. Combinaisons
de survie à Tracy Arms, Alaska, juillet 1990
This strange orange object floating on the
water is not a new breed of seal but a human being wearing a
survival suit. These suits are mainly made for people like
fishermen, who navigate on cold waters. In low temperature
waters (less than 45 °F), one could not survive more than ten
minutes without special equipment. Based on the principles of a
dry suit, a survival suit will allow a person immersed in cold
water to survive for several hours (this length of time depends
on many factors such as the water and the outside temperatures,
the resistance against cold of the person... ) However, unlike
dry suits, these suits are not designed for diving purposes but
for survival only. They are about 1/4 inch thick. Boots and
gloves are attached for better protection, as well as a hood. A
front zipper closes the suit up to the chin, the front seal and
a piece of neoprene placed over the mouth and the nose provide
a relative waterproofing. Buoyancy is achieved by two different
ways. As mentioned above, the survival suit is made out of
neoprene rubber that contains millions of tiny insulating cells
filled with air, making the suit very buoyant. In addition, a
balloon-like ring attached to the suit under the arms can be
inflated by mouth using a hose included in the suit. Apart from
buoyancy, this ring provides a support to the neck and allows
the person to float without effort, head out of water. Thermal
insulation is not achieved, as commonly thought, by the suit
itself, but by the air trapped in the suit : this air is warmed
by the body and provides an effective insulation.
Unfortunately, in cold water, the heat loss is high and the
human body must continually compensate for this loss. At a
certain point, it becomes impossible for the body to keep up
and the body temperature drops ; eventually, the person will
die from hypothermia. Hopefully, rescuers will be there before
this happens. The color orange of the suit has not been chosen
for fashion reasons but because this is the color the most
easily detectable on the sea. These pictures were taken in
Tracy Arm (Alaska) during a safety drill, demonstrating the
efficiency of the suits. Six volunteers jumped from a lifeboat
into the ice cold water of Sawyer glacier, under the
indifferent eyes of harbor seals. After some paddling around,
these special bathers were given a flare used to draw
attention. Wet or even immersed, these flares continue to glow
with a bright orange "flame" signaling the position
to the rescuers. This drill has been conducted every week, for
more than three years now, on board the M/V VIKING SERENADE,
formerly M/V STARDANCER, during the Alaskan season, for the
delight of the passengers. Many crew members are looking
forward to this "icecapade", but the waiting list is
very long and only six suits are available on board ! Text by
Dr Nicole Bordes and Christian Fournier
Shannon Templeton: That's a memory I will never forget. The
suit I was wearing had a tiny pin hole near my ankle and a
little jet of icy water numbed the lower half of my leg really
quick. I still have my "official suit tester"
certificate somewhere written up in beautiful calligraphy.
Thank you for this memory!
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Arctique 1984 : à partir de Bettles, Alaska, population 12, près du Pôle Nord, avec l'intrépide Barry Moss qui habite maintenant à Seffner, Floride.
C'est Barry qui m'a initié, plus tôt, à l'escalade sur glaciers. Nous sommes partis tous deux de Floride et avons pris des avions de plus en plus petits et il faisait de plus en plus froid.
Venant de Floride, il m' a fallu une semaine avec de me sentir bien à - 40° (pour info les deux échelles Celsius et Fahrenheit se rejoingnent à cette température, -40° C = - 40° F)
A moins 40 degrés Celsius, la photographie devient très difficile : les films deviennent cassants (surtout pas de moteur !), les batteries inopérantes, le métal froid vous arrache les sourcils,
le givre créé par votre souffle obstrue le viseur,
vous avez 20 secondes maxi sans gants pour changer de bobine de film en retirant votre gant externe (il en reste un plus fin en polypropylène). |
Chaise victorienne et smokings, flash Norman, pas mal sur un glacier. En premier plan, Nick Llellelyn.
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Monique Quevillon
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Une de mes photos sert de support à la campagne publicitaire du lancement de Windows 95.
Bon, j'utilise plus souvent le Macintosh, mais le client est roi.
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TEXTE ET PHOTOS : CHRISTIAN FOURNIER
Toutes les photos ont été prises en Alaska, sur le célèbre Mendenhall Glacier. Mendenhall Glacier est un grand glacier du Sud Est de l’Alaska, à une dizaine de kilomètres de Juneau, la capitale.
La saison est, bien sûr, l’été. Il fait souvent beau et les pulls se retrouvent fréquemment dans les sacs à dos.
La grande particularité de ce glacier est que les Américains ont construit une route goudronnée qui amène les touristes en face de la façade terminale. Un centre touristique et d’information a aussi été construit sur le bord du lac que domine le glacier. C’est donc le glacier le plus facile au monde à visiter.
Pour les escaladeurs comme nous, c’est aussi plus facile : nous garons notre voiture sur le parking du centre touristique, puis faisons une agréable marche à pieds d’une heure ou deux le long du petit chemin de montagne qui longe le glacier. Quand le glacier devient abordable, c'est-à-dire sans trop de crevasses dangereuses et d’éboulements fréquents, comme c’est le cas vers la fin émiettée du glacier, nous enlaçons nos crampons sous nos chaussures de montagne et sautons sur la glace.
Et cela devient féerique : on découvre des crevasses, des ruisseaux (la glace de surface fond), des cascades, des petits lacs bleus, des tunnels (creusés par les eaux de surface), des caves aux parois de cristal. Nous avons des crampons, un pic et une corde chacun. Cela nous permet d’escalader assez aisément les pentes même très inclinées, voire même les parois verticales. Nous aimons aussi beaucoup sauter les petites crevasses, se collant comme une mouche sur la paroi opposée. Et moi, le photographe, je descends au fond pour immortaliser les copains qui donnent l’impression de voler au-dessus de ma tête.
Le seul danger de toute la promenade sur glacier est que la surface sur laquelle nous marchons ne s’effondre. Il faut donc prêter attention aux bruits d’eau courante pour ne pas traverser le toit d’une rivière souterraine et "tâter" le terrain avec son pic.
J’aime le silence du glacier : quelques bruits d’eau et quelques craquements de glace. J’aime les différents bleus que le soleil crée à travers la glace. J’aime les silences partagés entre escaladeurs. J’aime partager, grâce à mes photos, la beauté de ce que j’ai vu.
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Mendenhall Glacier was conquered by a man from France who likes to hikes wearing seethrough trousers and navy blue pants.
You are my hero, a real action man. Next time we go up the glacier, let's go as far as we can. Viv. |
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Charlie Dawson: "A view from the mountains surrounding Skagway, Alaska. Thanks to Christian Fournier (a world class photographer who now is FAMOUS in Paris) for giving me the push to go on these weekly expeditions... My friend Chris, the inspiration and leader of all our 'adventures' into the wilderness. A world class photographer from Paris, France."
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Glacier climbing is an exciting but inherently dangerous sport.
1- Be in good shape. Glacier climbing is a strenuous activity and demands a high level of fitness.
2- Take a safety course to learn the best methods of glacier climbing. The knowledge is essential; glaciers are not your average hike up a hill. There are many dangers present, as well as techniques that you need to be aware of to ease the travel on a glacier. ◦ Glaciers change over the day as the sun impacts them; flows change, strength of ice changes, etc., and it is important to have a solid understanding of these realities. ◦ It is also crucial to know how to use crampons, ice axes, harnesses, and safety ropes.
3 - Understand glacial terrain. Glaciers generally consist of both ice and rocky material. You will need to be proficient at scrambling over the rocky material as well as climbing the ice. This necessitates carrying gear, putting it on, and removing it at various stages. ◦ Understand different types of moraine (i.e., the messed up debris part of the glacier): lateral, medial, and terminal. The moraine can impact your experience quite dramatically. For example, if the moraine contains sand and silt as well as rocks, this can make the surface slippery, and when there has been ice melt and refreeze, there can be a lot of mud as well. ◦ Some countries rate the glaciers according to terrain and difficulty; consult tourist centers or guide books for more information.
4 -Learn about glacier hazards. As part of your initial learning on climbing a glacier, be sure to learn glacier rescue techniques. Some important things to understand about glacier hazards include:
5- Glaciers have crevasses (i.e., large cracks) and falling down one often means death. Learning to avoid crevasses is the first step; learning to arrest yourself or to help another person when fallen down a crevasse is the next crucial step.
6 - Crevasses are often very difficult to spot because they are hidden under snow.
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Jamie Harrison (ancien assistant) : Oui, De Los Angeles au Mexique, puis l'Alaska.
Un des meilleurs moments de ma vie.
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