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Page 39 : I fall in love with Dr Nicole Bordes.

Doctorate (Ph.D.) INSA Toulouse; Diplôme d'Etudes Approfondies (M.Sc.) INSA Toulouse; Diplôme d'Ingénieur, Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Toulouse; CNRS Centre National de la Recherche Scientifique, France, 1983-1987; Los Alamos National Laboratory, USA, 1987-1989; University of New Mexico, USA, 1992-1994; Sydney VisLab, 1994-1996, Nov 1997 till present.
Tall, beautiful, great black long hair, shy, immensely intelligent. We live some extraordinary adventures.

Creation of two photo series: "The Fun Couple" and "Nicole Tu Me Manques".

Ever since Nicole, I’ve stopped flirting with passengers.

Also see the reportages : Fire onboard the Ocean Pearl, Blue Sharks in California, Cold Plunge, Nias, The studio in the Woods à Vancouver.




Chernobyl: Nicole was then working at the CNRS, National Center for Scientific Research, France, 1983-1987. She told me that she was carrying out measurements on radioactivity in 1986. She saw an inexplicable peak in the rise in ambient radioactivity in Paris. She was outraged by the silence of the French government on this serious public health matter. She then decided to leave France and I had the chance to meet her in the USA, where the Los Alamos National Laboratory, USA, welcomed her to continue her research.

Elle est Doctorat INSA Toulouse; Diplômée d'Études Approfondies (M.Sc.) INSA Toulouse; Diplôme d'Ingénieur, Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Toulouse.
Elle travaille alors au Centre national de la recherche scientifique du CNRS, France, de 1983 à 1987. Elle est chercheuse en supraconductivité (La supraconductivité, est un phénomène caractérisé par l'absence de résistance électrique à l'intérieur de certains matériaux dits supraconducteurs. La supraconductivité se manifeste à des températures très basses, proches du zéro absolu. La supraconductivité permet notamment de transporter de l'électricité sans perte d'énergie. Ses applications potentielles sont énormes).
Le CNRS ne lui promet pourtant aucun avenir ! Vive la France !

Tchernobyl : Nicole travaillait alors au CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique, France, 1983-1987. Elle m'a raconté qu'elle effectuait des mesures sur la radio activité en 1986. Elle a vu apparaître sur ses cadrans, un pic de montée de la radioactivité ambiante à Paris, inexplicable. Quatre jours après l'explosion du réacteur, le 30 avril 1986, le nuage de Tchernobyl est arrivé en France. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Mais : Jacques Chirac : "le nuage radioactif s'est arrêté à la frontière". « Il nous aura fallu attendre treize jours pour savoir, après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, que le nuage radioactif survolant l'Europe n'avait pas épargné la France. Vive la France ! Nicole est écœurée.

Sur mon conseil, elle postule et est acceptée à bras ouverts au Laboratoire National de Los Alamos, Nouveau-Mexique aux États-Unis, 1987-1989, puis à l'Université du Nouveau-Mexique, États-Unis, 1992-1994. Maintenant elle est au Sydney VisLab.
Invité par Nicole, j'ai beaucoup visité le Nouveau-Mexique (si, si c'est un État des USA, et pas au Mexique !). White Sands, Carlsbad Cavern, Santa Fe, Los Alamos (le désert, le village, les immenses labos (vêtus de radiation suits, photos évidemment non diffusables), les contrôles d'identité interminables, les indigènes et leurs maisons style Adobe, etc. ...

Los Alamos est, à l'époque, la plus large concentration de scientifiques et d'ordinateurs au monde. C'est là qu'à été inventé la bombe atomique, sous la direction d'Oppeheimer. Robert Oppenheimer, est un physicien américain qui s'est distingué en physique théorique puis comme directeur scientifique du Projet Manhattan. À cause de son rôle éminent, il est régulièrement surnommé le « père de la bombe atomique ». Opposé au développement d'armes thermonucléaires, il est discrédité par le gouvernement américain dans les années 1950 à l'époque du maccarthysme. Réhabilité dans les années 1960, il termine brillamment sa carrière universitaire.

Fermi, lauréat du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis : "la question de savoir pourquoi l'humanité n'a, jusqu'à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres alors que le Soleil est plus jeune que beaucoup d'étoiles situées dans la galaxie. Des civilisations plus avancées auraient dû apparaître parmi ces systèmes planétaires plus âgés et laisser des traces visibles depuis la Terre, telles des ondes radio.
Le paradoxe de Fermi peut donc s'énoncer ainsi :
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966.
Les civilisations ne survivent pas à leur technologie. Le profit et la surpopulation sont incontrôlables."



La premère fois que je l'ai vue : le deuxième jour de la croisière,
la rencontre avant le commandant Hodowick


Nicole : " Avant de rencontrer Christian, je menai une vie simple et tranquille à Los Alamos Nouveau-Mexique, the "Atomic City. J'étais un "Post Doctoral Fellow", c'est une source de bourse d'études pour étudiants ayant obtenu leur doctorat. je faisais partie d'un groupe de recherche en physique et travaillais sur plusieurs projets utilisant un petit accélérateur de particules.. "



Voir Nicole heureuse a été le plus grand enchantement de ma vie.

Nicole : " Aux États-Unis les chercheurs produisent beaucoup de papiers scientifiques et certains sont soumis pour présentation des conférences. c'est ce qui est arrivé : les résultats de mes recherches ont été présentés par moi-même lors de deux conférences : une à San Diego Californie, l'autre à Boston, Massachusetts et par mon chef, dans le Colorado et à Portland, Oregon. c'est un peu l'usine : tu as tant de minutes pour présenter ton papier et cinq minutes pour répondre aux questions. qui assiste à ces conférences ? des scientifiques américains en majorité mais aussi des scientifiques d'autres nationalités intéressés par le sujet de la conférence."

Nicole : " Ma rencontre avec Christian a failli ne pas avoir lieu. en juin 1988 j'ai booké une croisière en novembre pour le Mexique. Cette croisière était organisée par un ami coiffeur d'Albuquerque pour son anniversaire. il m'a proposé de me joindre au groupe. comme je n'avais jamais été au Mexique et comme je n'avais jamais fait de croisière, pour moi c'était quelque chose de fabuleux comme le S/S France. j'ai accepté sans trop réfléchir. le temps a passé et j'ai commencé à avoir des doutes.
Fin octobre j'ai téléphoné pour demander les conditions d'annulation. si je ne partais pas je ne récupérerais que 25 % de la somme du voyage. j'ai donc préféré aller je suis arrivée à Los Angeles avec une vingtaine de nouveaux mexicains excités un samedi 2 novembre.
Je passerai sur les impressions, mais quand j'ai vu le bateau et le programme je me suis dit : "cela va être la semaine la plus longue de ma vie". Je n'ai rencontré Christian que le dimanche soir lors de la soirée habillée. La accoutume est que le lendemain du départ le commandant serre la paluche à tous les passagers, avant le dîner. Comme il y a du monde les passagers font la queue, les photographes de bord en profitent pour mitrailler tout ce qui bouge et faire des portraits.
J'étais dans la file d'attente et Christian en bon bateleur m'a proposé de poser pour une photo avec les arguments habituels, tout cela en anglais. J'ai réfléchi deux secondes et sans rien dire je suis allé m'asseoir sur le tabouret. Après avoir pris la photo il m'a demandé si j'étais française. J'étais surprise car je n'avais pas ouvert la bouche ! j'ai Dit oui et il s'est présenté. comment a-t-il su que j'étais française ? Je ne sais pas, il paraît que c'est la façon dont j'ai posé devant la caméra, très timide et pas l'aise. nous avons passé la semaine ensemble et nous sommes promis de nous revoir. "


The image of LOVE

The series: "The fun Couple". Shot In Toulouse, at Nicole's parents. Before smartphones.







Je fais embaucher Nicole comme photographe numéro 4 sur mon bateau, le Stardancer. Aucune femme n'a jamais été employée comme photographe. Mais ma compagnie Cruiseship Pictures sait qu'elle ne peut rien me refuser. Nicole a pris une année sabbatique sur son job de chercheuse !
hristian est venu me rendre visite une semaine à Los Alamos en décembre. nous sommes allés à Hawaï en février. j'ai fait quelques croisières en tant qu'invitée. En outre, le truc le plus fou que je n'ai jamais fait pour quelqu'un : une fois ou deux par mois, je me levais à quatre heures du matin; conduisais deux heures jusqu'à Albuquerque, prenais l'avion pour Los Angeles, louais une voiture à l'arrivée et me précipitais à San Pedro où le bateau était docké. Christian sortait vers 10 heures, nous passions la journée ensemble jusqu'à 16 heures, heure à laquelle il devait être abord, moi je reprenais l'avion vers 17 heures et j'arrivais à la maison vers 23 heures. cette situation a duré jusqu'en janvier 1980. Le contrat à Los Alamos était terminé. J'avais envie de faire autre chose, d'être avec Christian et j'ai décidé de me prendre une année off. La compagnie photo pour laquelle Christian travaillait a accepté de m'employer, j'ai appris le métier assez vite.
Ce n'était pas toujours facile mais j'étais avec Christian ! Après un an sur les bateaux, j'ai cherché un boulot en tant que scientifique mais avec la guerre du Golfe, la situation économique peu brillante, je n'ai rien trouvé et j'ai donc rejoint Christian sur l'Ocean Pearl, tout en continuant à envoyer des CV partout. Aujourd'hui je continue à chercher une position dans la recherche scientifique mais je ne regrette absolument pas la décision que j'ai prise en 1990.

Nicole : "
Christian est venu me rendre visite une semaine à Los Alamos en décembre. nous sommes allés à Hawaï en février. J'ai fait quelques croisières en tant qu'invitée. En outre, le truc le plus fou que je n'ai jamais fait pour quelqu'un : une fois ou deux par mois, je me levais à quatre heures du matin; conduisais deux heures jusqu'à Albuquerque, prenais l'avion pour Los Angeles, louais une voiture à l'arrivée et me précipitais à San Pedro où le bateau était docké. Christian sortait vers 10 heures, nous passions la journée ensemble jusqu'à 16 heures, heure à laquelle il devait être abord, moi je reprenais l'avion vers 17 heures et j'arrivais à la maison vers 23 heures. cette situation a duré jusqu'en janvier 1980. Le contrat à Los Alamos était terminé. J'avais envie de faire autre chose, d'être avec Christian et j'ai décidé de me prendre une année off. La compagnie photo pour laquelle Christian travaillait a accepté de m'employer, j'ai appris le métier assez vite.
Ce n'était pas toujours facile mais j'étais avec Christian ! Après un an sur les bateaux, j'ai cherché un boulot en tant que scientifique mais avec la guerre du Golfe, la situation économique peu brillante, je n'ai rien trouvé et j'ai donc rejoint Christian sur l'Ocean Pearl, tout en continuant à envoyer des CV partout. Aujourd'hui je continue à chercher une position dans la recherche scientifique mais je ne regrette absolument pas la décision que j'ai prise en 1990.

L’employer sur les bateaux l’a guéri de sa timidité. Comme pour moi.
A #4 PHOTOGRAPHER

From: CHRISTIAN FOURNIER, Chief photographer
To: Mr. R.C.. Dawson, Cruiseship Pictures.
I am very happy and proud that RCCL is keeping us on board the Stardancer/Viking Serenade. We had to face strong competition.
To keep it and possibly expand in RCCL, I suggest we employ a #4 photographer on Stardancer. We could thus offer better service, more service and will not depend on pursers and cleaners for some of our tasks! (for instance, this week the pursers could not do the gallery on formal night because they were busy with RCCL, so we had a problem.)
So far, the only problem to get a #4 was berth space.
Well, I have a happy solution: my fiancee, Nicole, wants to take a sabbatical semester off from her scientific researches and be a photographer. She has been on board for 4 separate weeks as my guest and has helped a great deal at the gallery and in the darkroom. She fully understands our operation and is already trained for it. She is 29, French, bilingual, post doctorate in physics, keen photographer.
Most of our male passengers would smile more easily to Nicole than Robert, so we would have an extra asset.
Paul Smith and Allan Lake have said in the past that we needed 4 photogs, like all other 1200 pax ships. The Fair Princess has 700 pax, no videos, 4 photogs (including 2 girls)
We are already paying per week $85 for gallery help, $20 for camera reloading, $60 for key chain help and $60 for video help in Alaska, so a #4 photographer would not cost much.
We could open the gallery longer, have 3 portrait sessions, better coverage of events, faster services and smile more; in short : MORE REVENUE, BETTER COMMENT CARDS, TO PLEASE RCCL. So we have all to gain, nothing to lose, by employing this charming lady.
You are welcome to contact her direct, while she is in France for her Xmas vacation, so she could get her C1/D visas in Paris US consulate.

In my cabin, on board Stardancer


Nicole a réparé notre ordinateur du bateau !


Et elle a tout de suite mémorisé toutes les sorties de secours




L’ascension du Mont Batur à Bali, au petit matin, avant le lever du soleil… Le but de l’excursion est d’assister à ce lever de soleil depuis le sommet du volcan !

Le Mont Batur à Bali






Une grande carte postale avec mon comosite de photo spour ma Nicole

p


You have to remember that these cards where mainly intended to tease our British friends back home in the Christmas rain and snow.


Même les photos heureuses ont un envers.

Mazatlan, Mexique











J'ai toujours, en 2023, 34 ans plus tard, ce filet de camouflage !




Nias (en indonésien Pulau Nias, en niha Tanö Niha) est une île indonésienne, située à 125 km au large de la côte occidentale de Sumatra.




Nicole : " Christian a le goût de l'aventure, il s'intéresse à tout. Il n'y a qu'à regarder ses albums souvenirs pour se rendre compte de la diversité de sa vie : parachutisme, escalade sur le glacier, plongée, voile, rafting, équitation, et avant tout sa passion pour la photographie. Où qu'il aille, un appareil photo le suit. En photo tout l'intéresse : glamour, fashion, paysage, les gens, la photo sous-marine, le sport.
Il refuse de s'enfermer dans un seul style et aborde de tous les sujets avec sa propre créativité.
Le travail de photographe de croisière nous a permis de voyager dans les endroits exotiques fascinants, de faire des choses différentes : un jour en train d'explorer une épave couverte de coraux, un autre déguisé en train de jouer au badminton avec deux amis artistes dans les rues de Shanghai, ou au milieu de gens qui vivent dans des bidonvilles à Djakarta.
La vie avec Christian est variée et différente. Parmi les projets d'avenir, sans savoir s'ils se réaliseront tous, et dans le désordre : un studio photo, publier ses photos, une balade en bateau à voile, plongée sous-marine dans les Bahamas, plongée et trekking en Australie, plongés en Micronésie, et bien sûr, beaucoup de photos."



Si si, c'est bien elle, en version black 8

A Mazatlan, Mexique










I'm counting the days until I comme back to you.
Pourquoi faut'il que les jours loin de toi soient si longs, les jours près de toi si courts et pas le contraire ?
Je t'aime (même si je ne t'ai pas dit dit samedi dernier !) Nicole.


Une de "mes" îles désertes favorites"


Bali




I want to spend my life loving you. Nicole.

Nicole at Tulamben

Nicole, l'épave S/S Liberty, et un poisson un lacépède, chaetodon lunula. Bali.
On parle souvent de l’île de Bali, en Indonésie, comme d’un paradis terrestre, mais c’est également un véritable paradis sous-marin. La plongée y est encore peu développée. Les eaux sont très claires, chaudes et poissonneuses.
L'épave S/S Liberty est accessible très facilement, à 300 mètres à la nage, du rivage de Tulamben, qui est à deux heures de Jeep du très touristique Candidasa. C'est un cargo de 40 mètres, coulé pendant la deuxième guerre mondiale. Il transportait de la farine de riz. Les sacs sont encore au fond de la cale. Incroyable. Quand nous y enfonçons nos couteaux, un nuage blanc s'en dégage et des centaines de poissons accourent pour tout manger. Je ne sais pas pourquoi ni les sacs, ni le riz, ne se sont désagrégés durant leur séjour de 50 ans dans l’eau salée, ni pourquoi les poissons n’attaquent pas eux-mêmes les sacs.
Nous visitons toute l’épave. Tout le métal est couvert de coraux, durs et mous, intacts, signe que des milliers de plongeurs ne sont pas encore passés par là.

Texte : Dr Nicole Bordes et Christian Fournier


On parle souvent de l’île de Bali, en Indonésie, comme d’un paradis terrestre, mais on oublie de dire que c’est aussi un paradis sous-marin.
La plongée y est encore peu développée. Les eaux sont très claires, chaudes et poissonneuses.
Nicole Bordes et moi-même avons exploré un site superbe, l’épave S/S Liberty. A partir de la plage très touristique de Candidasa, où nous avons pu faire gonfler nos bouteilles, il faut aller en Jeep vers l’Est. Deux heures de route : traverser les superbes champs de riz, en terrasses (réf photo incluse), puis le mont volcanique Gunung aride et désert. Tulamben est un petit village côtier.
Dès que nous avons manifesté nos intentions de plongée, les femmes et enfants du village insistent pour nous aider à porter notre équipement sur la plage de cailloux noirs. Nos bouteilles et sacs de plongée se retrouvent sur leurs têtes, ce qui vaut, bien sur, une photo très exotique, ci-incluse.
L’épave est accessible très facilement, à 300 mètres à la nage. Il n’y a pas de courant, la visibilité est de 30 mètres, la profondeur de 15 à 30 mètres, et l’eau très chaude, pas besoin de combinaison. Ces conditions idéales sont permanentes, nous dit-on, sauf pendant la mousson.
Le S/S Liberty est un cargo de 40 mètres coulé pendant la deuxième guerre mondiale. Il transportait de la farine de riz. Les sacs sont encore au fond de la cale. Incroyable. Quand nous enfonçons nos couteaux dedans, un nuage blanc se dégage et des centaines de poissons accourent pour tout manger. Je ne sais pas pourquoi ni les sacs, ni le riz, ne se sont désagrégés durant leur séjour de 50 ans dans l’eau salée, ni pourquoi les poissons n’attaquent pas eux-mêmes les sacs.
Des poissons Perroquet, Sergent Major et Papillons nous entourent. Ils sont très colorés. l’eau doit être bonne. Nous visitons toute l’épave. Tout le métal est couvert de coraux, durs et mous, intacts, signe que des milliers de plongeurs ne sont pas encore passés par là. Le mat du navire s’élance encore vers la surface. Il est bien recouvert de coraux et nous décidons de l’utiliser comme arrière plan pour une session photo, en nourrissant les poissons du pain que nous avons apporté sous plastique dans nos gilets. L’effet est immédiat et incroyable : des milliers de poissons nous assaillent, en force. Cela me rappelle les pigeons de Trafalgar Square. Un mérou fort et rapide me vole tout mon sac de pain. Les poissons se concentrent alors sur Nicole, qui nage autour du mat, très rapidement. Cela fait une danse cocasse : plongeuse et poissons autour du mat de corail.
Il y a beaucoup d’autres sites de plongée autour de Bali, accessibles par bateau. S'ils sont aussi beaux et aussi agréables que Tulamben, Bali va devenir très bientôt un paradis sous-marin.

Photos : Christian Fournier

The island of Bali in Indonesia is often referred to as a paradise on Earth, but we found it to be also a paradise underwater.
We decided to go to Tulamben for the first dive. Located two hours east from Candidasa Beach, in the less touristic part of the island, our drive took us through gorgeous green rice paddy fields to the desolated area of Mount Gunung Agung where the eruption of the volcano wiped out rice fields and villages, leaving lava beds covered with scarce vegetation. We arrived to the small village of Tulamben, famous among the local diving community for the wreck of the S/S Liberty. We parked at the usual divers restaurant, on the beach. Balinese women insisted on carrying our tanks and weight belts, on their heads, to the dive location, about 500 feet away. This was already quite a sight in itself !
The wreck is easily accessible from the dark pebbled beach (300-feet swim, no current). The S/S Liberty sits on a sandy bottom, its bow at 90 feet and stern at 40 feet. The water is warm : no wetsuit is necessary. The visibility is around 70 feet, but we were told that it can drop to 35 feet during the monsoon season. The wreck has become, as is usually the case, an artificial reef with a lot of marine life. No large animals, but sergeant majors, parrotfish and butterfly fish are plentyful.
The ship was a 120-feet cargo boat carrying rice flour and was sunken by a torpedo during World War II. Surprisingly, some bags are still lying at the bottom. We poked one open with our dive knives and hundreds of fish immediately rushed to eat the entire contents, creating a large white cloud.
We swam in and out of the wreck. The metal frames are covered with small but healthy and colorful soft corals. A 15-feet steel mast is still standing straight, enwrapped in coral. We decided to use it as a photographic background for our fish feeding session. As soon as we took the bread out of the sealed bag, hundreds of reef fish besieged us so compactly that photography was impossible. In order to put some distance between the fish and the photographer, the diver holding the bread swam away at very fast pace around the mast. So we had an hilarious chase, diver and cloud of small fish, round and round.
With nice deep blue water, lots of openings in the hull of the ship and abundance of fish, Tulamben is an underwater photography paradise. Add to this the warmth of the water, the lack of current, the easy access from the beach and the unspoiled location : Tulamben is indeed a scuba diving heaven.

© Texte and photos : © Raphaël Christian Fournier © All rights reserved ©


Cabos St. Lucas, kilometres of deserted beaches.



Nicole est tout à droite





Le Tigre, notre mascotte.







Only you could make me this happy!
It is more beautiful in French! I don't think I've ever been so happy with someone.
With all my heart. See you soon...
Kisses, Nicole.

Yes, we got hit by the wave

Skagway, Alaska




Del Mar Fair, Californie. Nicole pose près de la photo que j'ai faite d'elle en Alaska.
Le Del Mar Fairgrounds est un lieu de rencontre de 370 hectares situé à Del Mar, en Californie. C'est ici que se tient la foire annuelle du comté de San Diego, qui s'appelait la foire Del Mar de 1984 à 2001.







White sands, New Mexico, USA




Los Alamos le 1er janvier 89,
Mon cher Chris,
I miss you often. The weeks go by so slowly... and I fear that those between now and the next time we are together will feel just as long!
Life without you has no taste, no meaning. The only thing in my mind is next Saturday. I look at your photos, your slides to remember and to dream.
I just want you to know: I love you.
Nicole

Bali


Bornéo.

Nias

White sands, New Mexico, USA



Los Alamos le 2 avril 89,
My dear Chris,
It is Sunday evening and nothing interesting is happening in Los Alamos. I've started to prepare my presentation but 10 minutes is a bit short for everything that I'd like to say, but I'll make it fit! Apart from that, I waited impatiently for Saturday and after the call, I am left sad... I needed the whole evening to recover. I miss you, I can't say it enough. At least in 15 days I'll at last be able to bother you in person! Why must time fly by when you're here, yet draw on when you're away?
Nicole



Sipadan Island



Cozumel, Mexique


HawaÏ

Les Pyrénées. Parapente.


Philippines

I did not know that she was planning on killing me.
Je ne savais pas qu’elle s'entraînait pour me tuer !



En plein milieu du désert de Los Alamos




I am counting the days until I come back to you.
Why is it that the days without you are so long, and the days with you so short... why can't it be the other way around?
I love you (even if I didn't say so last Saturday!)
Nicole

Cabos San Lucas, Mexique.




Hawai



Here in Cabo San Lucas, Mexico, with Dr Nicole Bordes.



A little kiss here, a little kiss there
Big kisses
Medium kisses
small kisses
tiny kisses
HUGE KISSES
(*The above size will only be possible on September 15)


L'Alaska, ici avec Nicole.

Tracy Arms, Alaska

Nicole est à droite.

COLD PLUNGE
© Texte and photos : © Raphaël Christian Fournier and Dr Nicole Bordes. © All rights reserved ©

This strange orange object floating on the water is not a new breed of seal but a human being wearing a survival suit. These suits are mainly made for people like fishermen, who navigate on cold waters. In low temperature waters (less than 45 °F), one could not survive more than ten minutes without special equipment. Based on the principles of a dry suit, a survival suit will allow a person immersed in cold water to survive for several hours (this length of time depends on many factors such as the water and the outside temperatures, the resistance against cold of the person... )
However, unlike dry suits, these suits are not designed for diving purposes but for survival only. They are about 1/4 inch thick. Boots and gloves are attached for better protection, as well as a hood. A front zipper closes the suit up to the chin, the front seal and a piece of neoprene placed over the mouth and the nose provide a relative waterproofing. Buoyancy is achieved by two different ways. As mentioned above, the survival suit is made out of neoprene rubber that contains millions of tiny insulating cells filled with air, making the suit very buoyant. In addition, a balloon-like ring attached to the suit under the arms can be inflated by mouth using a hose included in the suit. Apart from buoyancy, this ring provides a support to the neck and allows the person to float without effort, head out of water.
Thermal insulation is not achieved, as commonly thought, by the suit itself, but by the air trapped in the suit : this air is warmed by the body and provides an effective insulation. Unfortunately, in cold water, the heat loss is high and the human body must continually compensate for this loss. At a certain point, it becomes impossible for the body to keep up and the body temperature drops ; eventually, the person will die from hypothermia. Hopefully, rescuers will be there before this happens. The color orange of the suit has not been chosen for fashion reasons but because this is the color the most easily detectable on the sea.
These pictures were taken in Tracy Arm (Alaska) during a safety drill, demonstrating the efficiency of the suits. Six volunteers jumped from a lifeboat into the ice cold water of Sawyer glacier, under the indifferent eyes of harbor seals. After some paddling around, these special bathers were given a flare used to draw attention. Wet or even immersed, these flares continue to glow with a bright orange "flame" signaling the position to the rescuers.
This drill has been conducted every week, for more than three years now, on board the M/V VIKING SERENADE, formerly M/V STARDANCER, during the Alaskan season, for the delight of the passengers. Many crew members are looking forward to this "icecapade", but the waiting list is very long and only six suits are available on board !


Combinaisons de survie à Tracy Arms, Alaska, juillet 1990.
Cet objet orange qui flotte dans l’eau n’est pas une nouvelle race de phoque mais un humain qui porte une combinaison de survie. Ces combinaisons servent surtout aux pêcheurs qui naviguent en eaux froides. Dans des eaux froides (de moins de 5°C), on ne peut pas survivre plus de dix minutes sans équipement spécial.
Fondée sur les mêmes principes qu’une combinaison étanche, une combinaison de survie permettra à une personne immergée en eau froide de survivre quelques heures (la durée dépend de plusieurs facteurs dont l’eau, la température extérieure, la tolérance au froid de l’individu …).
Cependant, à la différence de la combinaison étanche, cette combinaison ne sert pas à la plongée mais uniquement à la survie. Elles font un quart d’un pouce d’épaisseur (environ 6 mm). Pour mieux protéger, on y fixe des bottes et des gants, ainsi qu’un capuchon. Une fermeture éclair ferme la combinaison jusqu’au menton, le joint d’étanchéité et une pièce de néoprène établit une bonne étanchéité. La flottabilité est réalisée par deux méthodes. Comme mentionné ci-dessus, la combinaison de survie est faite en néoprène qui contient des millions de petites cellules isolantes pleines d’air, ce qui rend la combinaison très flottante. En plus, on peut gonfler un anneau fixé sous les bras de la combinaison comme un ballon en soufflant dans un tuyau. Cet anneau fournit la flottabilité mais aussi, il soutient le cou et permet à la personne de flotter sans effort avec la tête hors l’eau.
L’isolation thermique n’est pas fournie, comme on a tendance de supposer, par la combinaison mais par l’air emprisonné dedans; cet air est chauffé par le corps et il fournit une isolation efficace. Malheureusement, en eau froide, les pertes de chaleur sont élevées et le corps humain doit compenser ces pertes. Après un certain moment, la température du corps chute; la personne mourra d’hypothermie. On espère que les sauveteurs arriveront avant que cela arrive.
On a choisi la couleur orange non pour des raisons esthétiques mais parce qu’elle est la couleur la plus visible en mer.
Ces photos ont été prises à Tracy Arm (Alaska) durant un exercice d’urgence afin de démontrer l’efficacité des combinaisons. Six bénévoles ont sauté d’un canot de sauvetage dans l’eau du glacier Sawyer, sous les yeux indifférents des phoques.
Après avoir nagé pendant un petit moment, les baigneurs ont tiré une fusée éclairante pour attirer l’attention. Mouillées ou même immergées, ces fusées éclairantes maintiennent un rougeoiement orange qui signale la position aux sauveteurs.
Cet exercice est effectué toutes les semaines, depuis plus de trois ans, à bord le M/V VIKING SERENADE, anciennement le M/V STARDANCER, durant la saison Alaska, à la grande joie des passagers. Plusieurs membres d’équipages attendent avec hâte cette « escapade », mais la liste d’attente est longue et seulement six combinaisons sont disponibles à bord!

Texte : Dr Nicole Bordes et Christian Fournier
Photos : Christian Fournier.




Une de mes photos sert de support à la campagne publicitaire du lancement de Windows 95.
Bon, j'utilise plus souvent le Macintosh, mais le client est roi.



Stone Island, Mexico








Jakarta 1991
Je venais à Jakarta toutes les deux semaines à bord le S/S Ocean Pearl, donc je pouvais apporter mes photos aux gens que j’avais photographiés 15 jours plus tôt. Ils s’en raffolaient.
Nous sommes l’équipe de photographie à bord un bateau de croisière, et pour la troisième fois pendant les heures où nous ne travaillons pas à Jakarta, nous visitons un bidonville à côté du canal. Quel contraste entre cette pauvreté et le luxe de notre hôtel flottant : ces gens n’ont rien, souvent même pas assez à manger. Ils habitent un endroit lugubre, sale, et malodorant. Ils n’ont aucun espoir d’un avenir meilleur : la plupart d'entre eux naissent et meurent dans cette horreur. Ce n’est pas leur faute. De nombreuses gens vivent ainsi à Jakarta. Or, ils sourient la plupart du temps, même à nous, des hommes blancs, des riches, et ils nous accueillent chez eux. On ne peut pas s’empêcher de comparer leurs sourires à pleines dents aux sourires et aux plaintes de nos passagers suralimentés et blasés. Ce n’est pas non plus la faute de ces gens riches non plus : ils sont nés dans un autre monde, et ils ont l’impression, eux aussi, qu’ils doivent lutter. La conclusion habituelle : tout est relatif, et l’argent n’est pas tout. Il est bien qu’on se le rappelle, de temps en temps.
Pourquoi trouve-t-on tant de bidonvilles aussi horribles ?
Jakarta se situe sur l’île de Java, c’est la capitale de l’Indonésie. Ce pays est une république, constitué de plus de 13 îles, dont seul 8% est habité. Il s’étale sur plus de 4500 kilomètres. L’île de Java a toujours été l’île la plus peuplée de l’Indonésie. Fertilisée pendant des milliers de siècles par les cendres volcaniques riches en nutriments, sa terre supporte une grande population. On y retrouve la culture du riz intensive. Les montagnes sont sculptées en terrasses. On récupère de nouveaux champs en déboisant par la pratique de l’agriculture sur brûlis, exposant la terre à l’érosion. La plupart de la population de Java mène une vie rurale, mais très peu entre eux sont propriétaires des terres. Tentés par l’espoir de retrouver du travail et de l’argent, plus de gens quittent la campagne pour venir à la ville : Jakarta. Avec sa population de 10 millions, toujours croissante, Jakarta deviendra une des plus grandes villes du monde par la fin du siècle. Située à la bouche de la rivière polluée Ciliwung, la ville s’est développée de façon chaotique autour du port, dans une chaleur opprimante et une pauvreté omniprésente. Les rues sont bourrées de gens. Des bus, des taxis, des autos, des motos essaient de se frayer un passage parmi cette circulation, klaxonnant. L’enfer ne pourra être pire. Le chômage, le logement, et l’assainissement comptent parmi les problèmes auxquels le gouvernement indonésien doit faire face. Les gens à la compagne, affamés, croient qu’ils trouveront des emplois à Jakarta. Donc ils viennent à la ville, mais les emplois n’y sont pas. Un tiers des Jakartanais habitent des taudis en carton sans aucun aménagement. Mais on y trouve aussi des gratte-ciel, des immeubles modernes, les hôtels 4 étoiles de Jalam Thamrin et de Kebayoran ; la pauvreté et la richesse se côtoient : Jakarta est une ville de contrastes.

Le bidonville qu’on visite se trouve à côté du musée maritime. Nous devons marcher le long des eaux noires d’un canal rempli de déchets. Quelques personnes nous reconnaissent et nous accueillent avec le sourire. Sous peu, des familles entières sortent de leurs baraques en planches de bois pour nous saluer. Nous pourrions être les seuls « farangs » à venir ici. Il n’y a pas d’hostilité, pas de mendicité, seulement des rires et des sourires : nous sommes la surprise de la journée! Nous avons nos appareils photo et ils nous demandent de les prendre en photo. Un père insiste qu’on photographie son fils. Un enfant pose devant l’objectif, l’air sérieux, et surpris par le flash, il fond en larmes. Nous avons photographié le même enfant mignon durant chacune de nos trois visites, chaque fois tenant sa dernière photo. Cette fois, nous avons apporté des « cadeaux ». On commence par distribuer des photos qu’on a prises deux semaines auparavant. Les photos passent de main en main : tout le monde rit. Ces gens qui habitent dans la misère et dans les pires conditions sanitaires nous donnent une leçon de simplicité. Nous avons aussi apporté des masques pour les enfants ; on se trouve entouré par des dizaines de mains. Tout le monde est enthousiaste. Les cadeaux disparaissent dans les maisons pauvres. Nous décidons d’explorer de plus loin le bidonville.
Photos : Christian Fournier; texte: Dr Nicole Bordes et Christian Fournier.

We are the photographic team on board a cruiseship, and for the third time, during our time off in the Jakarta port of call, we visit a slum, near the canal. What a contrast with the luxury of our floating resort : people here have nothing, often not enough to eat. They live in a horrible, filthy and smelly place. They have no hope of a better future : most are born and die in this horror. And it is not their fault. Many people have to live like this in Jakarta. Yet they smile most of the time, even to us, white caucasians, and welcome us to their homes. We cannot help but compare their open smiles with the usual grins and moans from our overfed and "blasé" passengers. It is not these rich people's fault either : they were born in a different world, they feel that they, too, had to struggle. The usual conclusion : every thing is relative, and money isn't every thing. It is good to remember it, every now and then.
Why are there such horrible slums here ?
Jakarta, on the island of Java, is the capital of Indonesia. This country is a republic, it is made of over thirteen islands, only 8 % of which are inhabited. It stretches across more than 2800 miles. The island of Java has always been the most populated island of Indonesia. Fertilized for thousands of centuries by the rich nutrients of volcanic ashes, its soil supports a large population. Rice is grown intensively on the island. Mountains are carved in terraces. New fields are taken back from the forests by the slash and burn method exposing the soil to erosion. Most of the population of Java has a rural life but only a few owns a piece of land. Attracted by the hope of finding job and money, more people leave the countryside to come to the city : Jakarta.
With its still growing population of 10 millions, Jakarta is to become at the end of the century, one of the largest cities in the world. Located at the mouth of the polluted river Ciliwung, the city has grown chaotically around its harbor, in the oppressing heat and the ever present poverty. A lot of people fill the streets. Buses, taxies, cars, motorcycles try to force their way through the traffic, blowing their horn. Hell could not be much worse.
Unemployment, housing, sanitation are some of the problems that the Indonesian government has to face. People in the country side, starving, think that Jakarta is the place where the jobs are. So they come to the city, but the jobs are not there. A third of the Jakarta citizens lives in squalid cardboard houses that lack all amenities. But there are also some skyscrapers, some modern buildings, the 4 star hotels of Jalam Thamrin and Kebayoran ; poverty and wealth live next to each other : Jakarta is a city of contrasts.
The slum we visit is next to the Maritime Museum. We have to walk alongside the smelly black waters of a canal lined with trash. Some of the people recognize us and welcome us with smiles. Very soon, entire families step out of their wooden plank houses to greet us. We are may be the only "farangs" to come to this place. There is no hostility, no begging, just laughs and smiles : we are the surprise of the day ! We have our cameras with us and they all ask us to take pictures of them. One father insists that we photograph his son. One kid poses in front of the lens, looking very serious, and surprised by the flash, bursts into tears. We have photographed the same cute kid during our three visits, each time holding his latest photograph.
This time, we have brought some "gifts". We start distributing some of the pictures taken two weeks before. The pictures passe from hand to hand : everybody is laughing. These people living in the worst misery and sanitary conditions, are giving us a lesson of simplicity. We also have brought masks for the kids ; we are surrounded by tens of hands. Everybody is excited. The gifts disappear inside the poor houses. We decide to explore further inside the slum. The alleys are very narrow and crowded, so we use our fishe-eye lens.
A lot of children grow up here. Although family planning is available and has contributed to a decrease in the population growth rate, an average Indonesian family counts 6 children. Some of them show evident signs of malnutrition. The hope for a better future is virtually nil for these children. The women take care of the household : some are preparing rice for dinner. Clothes hang outside to dry. The elder children are looking after the younger ones. Some men are gathered around an improvised table and play (surprise ! )chess. These people live in an extreme poverty. There is no water, no electricity, no plumbing. The floor is just mud and a plank of wood here and there. We wonder what it must be like after a heavy rain. The narrow alley finally ends on a series of small stalls selling anything from food to clothes. Most people in Jakarta are unemployed and the average income is around $15 per day, for the lucky ones who have found work.
The fish market is about to close. One lady looks bored in front of her display of fish. Sadly enough poverty is colorful : the fish straight on the wooden table, the dirty sacks and drapes as background, the wrinkled and tanned frail women in the middle.
We go home with some great photos and a new look are our luxuries.






The photographers are never behind their desk when you need them. With Dr Nicole Bordes and Paul Carr.



Tom Long, Ops Manager for Cruiseship Picture Company, 2002: "I like your website photos especially the shot of you guys in the sales desk! I have not seen that one before. Many are hilarious and many I remember from the old CPC days. Great work! All the best, Tom"




Les jambes du Dr Nicole Bordes.





On Shanghai nights, Nicole stopped the pasengers, as they exited the dinning room, for photos.

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The key Chains !!!




Nias

© Texte and photos : © Raphaël Christian Fournier © All rights reserved ©
The island of Nias, in Indonesia, has been isolated from the rest of the world until the end of the 19th century. European missionaries "discovered" there primitive people, living almost in the stone age. Today, Nias is interesting for its unique traditions.
Located off the west coast of North Sumatra, the island can be reached by air from Medan to Gunung Sitoli in the north of the island, or by sea from Sibolga to Teluk Dalam in the south. We arrive at Teluk Dalam, the main port of the island. After debating with the locals, we get a truck for a drive to the village of Bawamataluo, located nine miles from Teluk Dalam. The roads are terrible but the trip through the jungle and the rice fields is fascinating. Kids run along with the truck. We see women working in little garden patches, near by their wooden houses. Every one smiles and waves at us.
After an hour of very bumpy drive, we arrive at the foot of an impressive stone stairway. Many villagers are already there waiting for the tourists. After climbing 480 steps, we are greeted by several warriors posted along one of the three main paved streets of the village. The architecture of the village is remarkable. All houses have a high roof with an opening from which kids look out. The three main streets form a T and join into a large square ; the palace of the tribal chief is located at the junction, in front of the square. Higher than the other houses, the palace is also the center of the community. In front of the palace, are several stone tables. The dead used to be left there to decay. Today, the tables are used as benches !
There is a lot of life in the streets : vendors, kids, weird looking brown pigs, displays of local craft and fruit for sale. The males of the village have put on their war costumes. Wood, coconut fibers, feathers, metal, anything goes to make the costume and mask frightening. All men assemble in the square and take their position for the war dances.
One man leads the group of warriors. The dance is a mix of steps and jumps punctuated by loud shouts. The idea of the dance is to prepare the warriors for an attack and also to intimidate the enemy. The dances are followed by the stone jumping. The wall of stones is located in the middle of one street, about 8 feet tall, in front of the palace. Stone jumping used to be performed by the young, single males of the village. In order to get married, and also as a form of war training, the jumpers had to leap feet first over the wall surmounted by sharp pointing sticks. Today, the sticks are not used and stone jumping is mainly performed to attract the tourists.
As soon as the show is over, we are surrounded by the warriors and vendors trying to sell their wood sculptures. The tourists are now leaving, so this is the last chance to make money.
We stay in the village, wandering around. As soon as the last tourist has disappeared, it is funny to see the men take off their costumes and put on a T-shirt. The suits are left to dry in front of the houses. The streets become deserted, except for the pigs and the kids playing outside. We take a walk around the village, escorted by one of the stone jumpers. He speaks a little English and offers to guide us. The cemetery is located on the outskirts of the village : all villagers are Christians which is quite uncommon in this Muslim nation. These are remnants of the Dutch colonial days. On the trail around the village, we see women carrying bananas and mangoes on their shoulders. They are coming from the garden. Our guide does not allow us to go there : it seems that tourists in the past have damaged some trees or crops. We head back to the quiet village. It is hot. Naked kids enjoy a shower in what seems to be the communal bath and the village's only water supply. We sit under the shade of a roof. Two kids seem intrigued by Christian's naked legs. One reaches and pulls on his hair : Indonesians are not hairy and this must be the first time that these kids have the chance to see body hair closely. We all laugh.
The village is still very quiet : quite a contrast with the frenzy that took place two hours ago ! More tourists are scheduled for the afternoon : there will be a second performance of war dances and stone jumping. The village of Bawamataluo gets money for these performances and has become a touristic place : cruiseships, travel agencies organize tours of the village. The people of Nias have adapted themselves to the "modern civilization".


My cabin on the M/V Stardancer





I am based in Torrance, California. I rent an apartment (above) at Willow Trees, 2537 D Pacific Coast Highway, suite 444, Torrance CA 90505, tel 1 - 310 375 8229 with Nicole in an apartment complex (pool, reception room, the works…)
Right by the beach, close to downtown LA and Hollywood, not far from Long Beach nor the LAX airport, perfect for the errant photographer.

The other residents of our LA apartment complex were very social, hosting welcome parties, brunches. Why, there’s a whole room in the building dedicated to these gatherings. I’ve never seen anything like it in France.

In my apartment complex in Paris people are anti-social. I've lived there for 30 years and I don't know anyone and no one knows me.



La gestion de mes milliers de diapositives. Merci Nicole.





Near Toulouse, France

With her mother near Toulouse.


Même pendant ses vacances, elle rédige des rapports scientifique
s

Victoria, Vancouver Island





CRUISE LAUGHS By Nicole Bordes

In order to appreciate the following pages, one needs to understand what is the job of the cruiseship photographer.
During a cruise, the on-board photographers will be taking hundreds and hundreds of pictures of the passengers and try to sell them. Any event during the cruise is an "excuse" to take pictures.
It starts first, when the passengers get on board, then, when the ship sails for its destinations. Next day, they will have their picture taken when they meet the captain and during the cocktail party. Another difficult task will consist in taking shots in the dining room and this is tough (can you imagine asking eight persons to stop eating and eventually to move a little bit just for one picture?).
During the cruise, the cruise staff will entertain the passengers by organizing some special events such as the pool party, masquerade, country and western night ... If there is no event, the photographers will create one. For instance, they take pictures when the passengers are getting out from the dining room after a good meal. Taking turn, each photographer will take out his or her clothes to jump in a bear or a pirate suit.
Finally, there are the deck shots where we photograph people on the decks (that makes sense), at sea or as we are sailing in or away from a port of call, or when the ship is in a scenic location.
Add to this the non scheduled events such as the honeymooners, weddings ... You now have a pretty good idea of the job as far as picture taking is concerned.

AT THE PHOTO GALLERY Finding their own pictures on the wall can be a very hard task for some passengers so they come to the photographers with some pretty neat questions: "Can you find the picture with two people in it?" Sorry, we don't do those! "Where is my picture with the Captain coming on board in the dining room?" As a lady could not find her picture, she asked one of the photographers, showing him a key chain with her picture in it: "Can you find my picture? This is what I look like." Well, Madam, we can see what you look like! Some think that we remember the face of the people we photograph: "Yesterday, you took my picture. Can you tell me where it is on the wall?" "Are they (the pictures) by alphabetical order?" No, by shoe size! "The pictures displayed on the left are the ones from the people that were on the left side of the ship?" In some cases, there is no hope: "Yesterday, somebody asked me if he could take my picture. I said no. Is my picture on the wall?" As all the pictures were displayed on the walls, one person asked: "Excuse me, is this the photo gallery?" At the end of cruise, one question always come back: "What do you do with the rest of the pictures, the ones that we don't buy?" Answers vary: - "They get recycled to make trees." - "We send them to this factory where they make the streamers that you throw away on the first day of the cruise." - "We give them to the engine room." - "We give them to the FBI." - "We eat them." On average, around 600 new pictures are displayed at the gallery. Some people still ask us: "Do you have a darkroom on board?" In addition to the pictures, we are selling videotapes of the cruise. When the passengers come to the sales desk to pick up their video: "Is my VCR ready?"

SOLUTIONS PROPOSED After having experienced the system, some people come up with some ideas, suggestions or remedies to improve our sales and the way we display the pictures. People always complain about the price of the pictures, so they give us some marketing techniques such as: "On the last day, all the pictures should be half price." I bet there will be a huge sale on the last day! "If your pictures were half the price they are now, you will sell twice as more!" So, what is the difference? "Why don't you put the pictures by alphabetical order?" I imagine the photographer writing the name of each passenger he is photographing! "You should print the photos in the order you took them!" Easy when you are in the dark with more than 20 rolls!

TECHNICAL QUESTIONS Very often, the photographers have to deal with some very technical questions: Passengers bring a roll of film to the photo gallery asking the photographers to tell them whether the film has been exposed or not. They seem disappointed when we tell them that the only way to know is to process the film. "Do you take slides and then print them?" No, we take a Polaroid, take a slide of it and print it on paper! "I have opened the back of my camera, do you think that my pictures will come out?" Yes, but very dark! As the chief photographer was using his new 15 mm lens (fish eye looking lens), a person made the following remark: "Oh! This must be a light gathering lens." "I have bought this fast film, what shutter speed should I use?"

DURING THE CRUISE As a crew member you are expected to answer any question, photo related or not and be, of course, extremely polite: As the ship was sailing for Juneau, capital of Alaska: "At what time do we arrive in Jupiter?" As the ship was sailing in the inside passage, the captain pointing out the mountains and mentioning they were 10000 feet above sea level, one passenger asked: "And us, at what altitude are we?" Difficult question as this altitude vary with the location of the person on the ship! As we were on our way to San Francisco, one passenger once came to me and asked me: "Where is the pier on the ship?" A classical one: "Do you live on the boat?" No, I commute every day! Another classical one: "At what time is the midnight buffet?"

COMMENT CARDS At the end of the cruise, each passenger is asked to rate the different departments from poor to excellent and to give some comments on the cruise in general. Talking of the Alaskan cruise: "Should cruise more inland." "Should cruise warmer places." "The cost of the price of the pictures is too high." "The photographer made me look fat."




Puerto Vallarta, Mexique



Stone Island, Mexique






Sipadan, petite île au large de Bornéo, en Malaisie orientale, est l’un des spots de plongée les plus réputés en Asie. Réputation pas usurpée.

Hard to reach, off shore from Borneo, in Malaysia, Sipadan is a tiny island. You can walk around it in 20 minutes, all along the immaculate white sandy beach. Completely surrounded by a beautiful atoll, Sipadan is the summit of a 6000 feet tall underwater pinnacle. surprisingly, there is a fresh water well on the island. A thick forest thrives all over, providing habitat for land crabs and birds. The crabs are a rare specie that has a claw powerful enough to open coconuts.
Apart from hundreds of varieties of fish, the tiny island is home to thousands of leatherback turtles : you cannot make a dive, or snorkel, without meeting them ! They usually rest inside small holes on the wall all around the island, and wake up slowly as you pet them. You can also watch them, year round, lay their eggs at night on the beach : just walk along with a flashlight until you cross a tractor-like trail in the sand coming straight from the sea and heading to the nearest bush. The turtle has dug a hole with its fins and lay its eggs, heaving heart rending sighs and you can even see it cry. If you get up early enough, you might also see tiny turtles, newly hatched, but not from last night’s turtle, of course, crawl awkwardly towards the sea : they are adorable ! All turtles are now protected on Sipadan by the Malaysian government, and there is a ranger permanently residing there to enforce the law.
There are three dive operations on the island, with accommodation (wooden huts) for six dozen divers, The atoll is large, so there is no "overcrowded" feeling. The water is beautiful, the temperature very comfortable, the currents gentle : Sipadan is a great place to dive, even Jacques Cousteau said so !

© Texte and photos : © Raphaël Christian Fournier © All rights reserved ©


A client requested a photo of a prostitute in Los Angeles. Nicole volunteered to pose.
The client asked for her tarifs!

Malpelo, Colombie. Un voyage plongée.


Jürgen Freund et Nicole Bordes, près de Malpelo, Colombie.






Fax to : VIKING SERENADE 01 872 11 031 31 18TH MAY 90 2PM
ATTENTION : Nicole Bordes photographer Cabin 1049.I am very excited to be with my teddybear again.
Until tomorrow
from: C.FOURNIER FAX 213 831 2649 VAGABOND INN R.CH.F.

Hawaï. We wrote our names with stones.




The Parrot Jungle, Miami, 1991.









A digital photo in 1989! Et ma tête est mise à prix.



À Los Alamos, il faut donc être sur le qui-vive !


Shanghai




Dr Nicole Bordes illustre les négatifs 35mm et répond à la question proverbiale :
"Que faites-vous avec les vieux négatifs ????"



Ici à Nias avec Dr Nicole Bordes vers 1992.
You have to remember that these cards where mainly intended to tease our British friends back home in the Christmas rain and snow


With Dr Nicole Bordes



The movies "Pirates of the Caribbean" did not exist back then.


24 HOURS IN THE LIFE OF A CRUISESHIP PHOTOGRAPHER by Nicole Bordes


Who could dream of a better job ? A job that allows you to travel to exotic places, to meet new people and at the same time, make a living out of it !
But there is more to it : being a cruiseship photographer can put a lot of strain on you !

We have followed Christian Fournier, Chief Photographer and his assistant on board a 700 passenger cruiseship. 7:00 AM : Christian is in the darkroom and makes a first colour and density test in order to print the negatives processed the night before. The coffee is passing through.
Meanwhile, reprints ordered by the passengers are done. 15 minutes later, the test is fine and Christian can start printing the 20 rolls taken the day before. Then, he will have to change the paper format, test and print the six rolls of passengers. 09:00 AM : The assistant cuts the long roll of pictures. The photos are to be displayed at 10 :00 AM at the photo gallery. 09:45 AM : Both photographers meet at the gallery to put the pictures on the wall.
The first customers arrive. At 10:00 AM the photo gallery is officially open. People gather around the new photographs. Some passengers come to retrieve the orders placed the night before or to get their own film back. 10:30 AM : Christian takes his camera and flashgun and go on the decks to take some shots of the passengers suntanning, playing cards or relaxing on the decks. 11:15 AM : The Staff Captain needs some pictures of the area where an accident involving a passenger has occurred. These will be used by the insurances. 12:00 PM : The gallery is closed. After a quick lunch, the assistant goes to the darkroom and starts mixing chemicals. 2:00 PM :
The gallery opens. Christian meets the Chef : the cruise line needs a presentation of some of the meals served to the passengers. 3:00 PM : The gallery is quiet: the assistant starts setting the photo studio next to the gallery where formal pictures will be taken during the evening. 3:30 PM : Christian has finished with the Chef and decides to make a second round of photos on decks on the deck. 4:00 PM : The photo gallery is closed for tonight because of all the formal photos to take. There are several orders: 9 reprints and 8 passenger films. The photographers have less than 30 minutes to take a shower and dress formal. 4:45 PM : The ship is going to pass next to the Krakatoa.
All passengers have gathered on the decks to observe the still active volcano. Both photographers start taking pictures of the passengers with the volcano in the background. 5:45 PM : Christian is ready to take formal portraits of the passengers of the first sitting on their way to the farewell cocktail party. 6:00 PM : The doors of the lounge are open: while Christian is taking formal portraits next to the gallery, his assistant is photographing the passengers in the lounge dancing or sitting in the chairs. 6:00 PM : The dining room is now open for the passengers of the first sitting.
The photographers rush to the officers mess for a quick dinner. 6:45 PM : Both photographers enter in the dining room to photograph the people at their table. 7:30 PM : Christian is back to the photo studio for the formal portrait session of the second seating. 8:00 PM : The lounge is open for the farewell par
ty of the second seating. 8:30 PM : The dinner for the passengers of the second seating is being served in the dining room. Five minutes later, the photo studio is dismantled. 8 :50 PM : The photographers enter a second time in the hot and noisy dining room to photograph the guests at their tables. 10:15 PM : The Captain requests the presence of the photographer for the famous Captain’s table picture. 10:30 PM : The assistant rush to the darkroom.
The evening was good : 6 rolls of decks, 5 rolls of lounge, 4 rolls of dining room and 8 120 rolls of portraits ; to this, the 8 passenger rolls must be added. 11:30 PM : The passengers get in line to see the Buffet Magnifique. At the end of the line, Christian is getting ready to take some shots of the passengers
with the Chef. 12:00 AM : The day is over, a new one has already started. Christian go back to his cabin for a short night sleep. The 31 rolls need to be printed first thing in the morning and be ready for the beginning of the afternoon. When comes the end of the cruise an average of 100 35mm rolls and 20 120mm rolls have been used, 5000 5"x7" pictures and 400 8"x10" pictures have been displayed, 3000ft of paper and 450ft of 8" paper have been used. 21 % of these pictures will be sold, the rest, at the great despair of the passengers, is packed in a box and sent to the incinerator.
This percentage may seem low but, as in all businesses, the benefit marge between the real cost of the picture and the price asked for it is high enough to make this business a profitable one. The wages of the photographers are a percentage of the sales.





Cabo San Lucas, ville côtière à l'extrémité sud de la péninsule de Basse-Californie
Oui, il y a des phoques !

Avec Nicole Bordes. Phoques. Mer de Cortez, Mexique. Ils sont très agiles et rapides sous l'eau. Grande joie de voir passer cette famille si gracieusement, juste au-dessus de moi. Je dois retenir ma respiration longtemps pour éviter mes bulles sur la photo. Je réussis, presque, au moment où ils convergent vers le soleil.





Vers Bornéo, Malaisie. Bornéo est une île vaste à la beauté sauvage située dans l'archipel malais, en Asie du Sud-Est. Partagée par les états malais de Sabah et de Sarawak, Kalimantan, la partie indonésienne, et le petit État du Brunei, elle est connue pour ses plages, mais aussi pour sa forêt tropicale ancienne d'une grande biodiversité, avec notamment des orangs-outans et des panthères nébuleuses. À 4 095 mètres d'altitude, le mont Kinabalu, dans l'État de Sabah, est le point culminant de l'île. Au large se trouve le célèbre spot de plongée de l'île de Sipadan.


Glacier Bay, Alaska
Nous nous sentons superprivilégier que d'être dans un petit canot et de voir et photographier le bateau de croisière dans la Baie des Glaciers en Alaska.


Avec Nicole au Mendenhall Glacier


A gauche Graham Mitchinson.




Happy New year 1989 from Nicole and Chris




This photo symbolises our travels. Here with Dr Nicole Bordes. In the background: the Konica processor.

Ici, avec la tireuse Konica, la machine derrière, devant c'est Nicole.
No, the negatives were not that big!.




We travelled all around Bali on bicycles.






Dans les rues de Shanghai, Nicole habillée en princesse chinoise, Alain Weiller le musicien habillé en pirate et moi-même, habillé en Mao jouons au badminton. Photo prise par Anne - Lise, la chanteuse.
Les chinois nous regardent avec surprise, car ils n'ont que le ping-pong là-bas.










Hawai.






- Fire on board the S/S Ocean Pearl from French Paquet cruiseline in 1992
with thoughts on freedom of press in France.



Nicole s'assure que sa peluche favorite ne périra pas dans l'incendie.


Votre humble photographe et narrateur Christian Fournier dans les débris de la salle des machines

The photographers are never behind their desk when you need them.
With Nicole and Paul Carr




Les 3 photographes cachés dans le "sales desk"



1990 : J'achète une propriété dans les bois, près de Vancouver, Canada, pour en faire un gigantesque studio photo : The studio in the Woods.
Assèchement, 20 clairières, 40 tonnes de gravillons, électricité, statues, fontaines, peinture.

The Studio in the Woods, Maple Ridge, Canada










The Studio in the Woods, Maple Ridge, Canada. Campgne pour le dossier immigration canadienne.














Bali




Cabo San Lucas, Mexique

Avelon, Catalina Island, Californie. En face de chez moi.







Foret de kelp, Californie, à Avelon, en face de L.A.
Nicole Bordes dans le kelp de Californie au large de l'île Catalina. Ces grandes algues peuvent atteindre 15m de haut. Le soleil filtrant au travers des feuilles de la surface crée, comme dans les forêts de surface, des lumières fantastiques.




Los Alamos, près de Santa Fe, Nouveau Mexique







Nicole a amélioré notre Apple Mac Plus !






Nicole's favorite book:

Surely you're joking Mr. Feynman
"Surely You're Joking, Mr. Feynman!": Adventures of a Curious Character is an edited collection of reminiscences
by the Nobel Prize-winning physicist Richard Feynman. The book, released in 1985, covers a variety of instances in Feynman's life.
The anecdotes in the book are based on recorded audio conversations
that Feynman had with his close friend and drumming partner Ralph Leighton.

Richard Feynman (May 11, 1918 – February 15, 1988) was an American theoretical physicist,
known for his work in the path integral formulation of quantum mechanics, the theory of quantum electrodynamics,
the physics of the superfluidity of supercooled liquid helium, as well as his work in particle physics for which he proposed the parton model.
For contributions to the development of quantum electrodynamics, Feynman received the Nobel Prize in Physics
in 1965 jointly with Julian Schwinger and Shin'ichirō Tomonaga.
Feynman developed a widely used pictorial representation scheme
for the mathematical expressions describing the behavior of subatomic particles,
which later became known as Feynman diagrams. During his lifetime, Feynman became one of the best-known scientists in the world.
In a 1999 poll of 130 leading physicists worldwide by the British journal Physics World,
he was ranked as one of the ten greatest physicists of all time.
He assisted in the development of the atomic bomb during World War II and became known to a wide public in the 1980s
as a member of the Rogers Commission, the panel that investigated the Space Shuttle Challenger disaster.
Along with his work in theoretical physics, Feynman has been credited with pioneering the field of quantum computing
and introducing the concept of nanotechnology.
He held the Richard C. Tolman professorship in theoretical physics at the California Institute of Technology.
Feynman was a keen popularizer of physics through both books and lectures,
including a 1959 talk on top-down nanotechnology called
There's Plenty of Room at the Bottom and the three-volume publication of his undergraduate lectures,
The Feynman Lectures on Physics. Feynman also became known through his semi-autobiographical books
Surely You're Joking, Mr. Feynman! and What Do You Care What Other People Think?,
and books written about him such as Tuva or Bust!
by Ralph Leighton and the biography Genius: The Life and Science of Richard Feynman by James Gleick.


Cabo San Lucas, Mexique

The Studio in the Woods, Maple Ridge, Canada




Los Alamos, April 9, 1989
Hey, you!
I am writing this in half-darkness if you're wondering why my writing is a bit off. I've decided to indulge in one of my favourite pastimes: writing to you. I don't exactly know when you'll receive this letter, maybe before I arrive, maybe after I've left? In any case, not while I'm with you. So if you're reading this and I am next to you, stop right now and put this letter back in its envelope. That's an order!
Nothing new to tell you that you don't already know from our conversation on the phone yesterday. Only 5 and a half days to go before I can throw my arms around you, kiss you, and cover your neck in blood-red marks! Ha, feeling scared, eh? It's only fair, you left me feeling down when you told me "bad news about next Saturday".


Venice beach, California, à côté de chez moi.
Réputé pour son ambiance bohème, Venice est un quartier balnéaire animé doté de zones commerciales et résidentielles chics. La promenade Venice Boardwalk, où règne une atmosphère de liberté, regroupe des magasins branchés, des artistes de rue et des peintures murales colorées. On y trouve également un skatepark et une salle de sport extérieure appelée Muscle Beach. Des restaurants gourmets, des boutiques élégantes et des cafés sont établis dans Abbot Kinney Boulevard. Des maisons modernistes entourent un réseau pittoresque de canaux enclavés.


Cabo San Lucas.


Le tour de Bali à vélo.


The Pyrenees, France




Puerto Vallarta, Mexique







In the Philippines, with Marianne Chevara (left), who now lives in Germany.
The other girl Katy is an adorable dancer, whose expert legs doubled
as Jennifer Beals in the 1983 movie Flash Dance




Toujours avec Marianne Chevara (à gauche), qui habite maintenant en Allemagne
.


Hawai



In short, life is hard, without you, and this life as a sailor,
too far from your arms, no longer fulfills me, like before NOV 88....
Here are 3 mice. It's getting hot in Mexico.
I melt. Long live the glaciers. And you ? Other kisses.....
CONFIDENTIAL I LOVE YOU, BIG BEAR. rchf.






Hawaï

At Los Alamos, who will shoot first?

Santa Fe, Nouveau Mexique, USA



Si, si, le Nouveau-Mexique est un état des États-Unis d'Amérique et il n'est pas au Mexique !



Lost Almost, May 15. My dear Chris, a quick note to tell you that I haven't stopped missing you since 4:15 p.m. last Saturday and that it won't stop until next Saturday. To resume around 4 p.m. It's great to be able to predict the future.
I don't really feel like writing right now. I just want to tell you that the thought of you never leaves me. I kiss you very very strong. Nicole.



Aux Philippines


Hawai




Chine

Pagsanjan Falls, Philippines




Just wanted to say "hi" to you! and that I miss you an awful lot!
Someone who cares deeply about you, from the depths of his Los Alamos.


My cabin onboard the M/V Sardancer.




Nicole plonge avec moi pour des vérifs des hélices d'entraves.

Nicole in front of the bow thrusters of the M/S Stardancer off the coast of Puerto Vallarta, Mexico. These propellers make the boat more manoeuvrable and lessen the need for tugboats. Underwater visit for photographic report, maintenance, and repair. You really have to put your trust in the captain and the head engineer, because if they were to turn on the propellers, we would quickly become sausage meat. In any case it is an intense experience to be under the waterline of such a monstrous piece of metal. It’s not something I think a lot of people get to experience. Well, I guess I’ll die happy.




Raphaël Christian Fournier has been an underwater photographer for fourteen years.
He loves coral reefs, pelagic fish and wrecks, but his skills are often also very useful to large cruiseships and boat. He has to dive under the hulls for photographic surveys about corrosion, dents, leaks, blocked inlets, broken propellers, stuck rudders, missing anodes, entangled mooring lines around propeller shafts, etc….
Most dives under ships are made while the vessel is at anchor. In harbors, the visibility is often very poor.
Before the dives, Christian meets with the Captain and Chief Engineer for an informative talk. Everything has to be carefully planned. The dive time is limited, for the large ship must often maneuver while it is moored, to compensate for the dragging of the anchor. Christian prepares his equipment according to the job, often two Nikonos V with 15mm and macro lenses and two SB 104 strobes.

I had the luck of accompanying him on one such dive, under the cruiseship "Stardancer", off the tip of Baja California, Mexico. The captain needs close-ups of the rudders gear assembly, dents on the starboard blade, the port stabilizer, as well as a general survey of the hull. The scuba and photo gear is loaded onto one of the ship’s lifeboats to get to the stern. We admire a beautiful view of the arches of Cabo San Lucas where the ship calls in for the morning, having dropped anchor a short tender ride from town. The safety officer warns the engine room that two photographers will dive under the ship. The propellers will not be turned on for an hour, they will just stay on stand by, rotating slowly at one turn per minute.
The sea is choppy. We jump in, just in time to catch a glimpse of the 2000 heads turned towards us. The passengers and crew are all on deck, waiting for immigration and custom officials to allow them to go ashore.
Diving under a cruiseship in deep water is an eerie feeling. I am overwhelmed by the huge dark mass of the ship and the emptiness all around it. The visibility is about 80 feet. We cannot see the bottom, which, according to the captain, is about one hundred feet below. There is no fish, no reef, no life. Just empty blue. The two giant propellers and rudders stand out against it. I am moved by this sight. It is a magic moment, beautiful and frightening. I cannot envoy it for long because the strong current is pushing us away from the vessel. We must swim hard against it. Christian heads towards the starboard rudder and, Captain’s drawings in mind, localize the first area to photograph. The picture required is of the 12 bolts holding the rudder shaft cover ring, which is only accessible from inside a two inch gap. Christian stick the lens near the opening, and the strobe further away, pouring light inside the hole. He carefully takes notes on his waterproof writing pad of what each frame is about. Starboard, port, top, bottom assembly. I take a picture of him shooting close-ups of the bolts. He seems to be an astronaut during an E.V.A.

We can hear the rumble from the tenders going back and forth above our heads, between ship and shore. Passengers must have finally been allowed ashore. We will have to exercise caution while ascending, to avoid them. The hull under the water line is dull gray, covered with scratches and bumps, quite a contrast with the visible and manicured upper part of the ship ! In some areas, which Christian photographs and reports, barnacles have attached themselves to this peculiar rock. The anti barnacle paint must have worn off in these corners. The current is pushing us, so we keep on swimming towards the ship to stay still.

Christian then checks the starboard propeller blades. He passes his gloved hand all around the brass edge. When a dent is felt, he takes a picture of it, including a small ruler in the frame, using his macro set up. He also writes down the position of the dent. Since he needs his two hands to shoot or to write, I have to hold him by the jacket, so the current won’t drag him away. I myself hold on to the propeller. It all gets confusing as the blade rotates slowly. We use the larger dents as references to our position. This is more geometry than photography !
We must resurface and climb on the life boat three times to reload the cameras, change batteries and writing slates. Christian has prepared everything carefully, including the indispensable towels to dry his hands before unloading the Nikonos, so it all goes smoothly. Climbing back in is hard though, because lifeboats are not designed for scuba. I notice that some crew members are fishing from the back deck, even though we asked them not to, during our dive.
We then head towards the port stabilizer. It is a long way (midship) from the stern. The current is against us and there is little to cling on to. The hull is perfectly smooth, except for anodes welded at strategic points. By electrolysis, metal from the anodes is transferred and limits corrosion. We photograph these metal bars and record their positions, so the chief engineer is kept informed of their "melting". The stabilizer has been deployed, so we can check it and photograph what is impeding its movements. Christian sneaks inside the stabilizer opening, studies and takes pictures of everything. He does not find anything obviously wrong, but the photos will probably reveal the problem to the engineers.
Then we swim on for the hull survey and reach the bow thrusters, two 6 feet propellers at the bow of the ship. Christian gets some shots and disappears on the other side. A quick thought comes to my mind as I am going through one of the propellers : what about if it starts ? A second thought reassures me : the engineers know that we are underneath. However, I hurry through the narrow passage. We are now carried by the current back towards the main props.
Since the draft of this ship is 27 feet, we never went very deep, so we still have plenty of air left. Christian signs to me that we are going deep down. We soon reach the flat and muddy bottom. It is dark and cold. We can only vaguely guess the huge part of ship above us, and feel very small. I am awed. I can hear the faint hum from the generators and alternators which are running 24 hours non stop. It all reminds me of the movie "The hunt for Red October" It is scary, so we go back towards the props where warmth and light greet us.

Christian produces from his B.C.D. pocket his Santa Claus red hat and clings to the propeller so I can take a picture of him. The hat droops miserably, so we decide to add air in it to make it stand straight. Not a bad Christmas card.
Suddenly, a fast moving black form appears from the deep and swims away : a sea lion, probably from the family that lives on the rocks of Cabo ! This will be the only live encounter during the dive.
I feel a hitch on my left arm : a hook has just planted itself in my suit. Since I am holding the camera and flash in one hand, a slate and the ruler in the other, I cannot easily reach for my knife. I make frantic signs towards Christian, who probably cannot see the transparent Nylon thread from his position and does not understand my elbow gestures (we do not have a sign for "I have a hook stuck in my arm"). I give him the slate and ruler and manage to reach for my sharp blade. Christian then understands and cuts the thread, just on time, for the hook was tearing through my suit. As I remove the hook off my neoprene, I see Christian attaching the line to an anode fixture. These fishermen will have a surprise ! Pity we did not tie their line with one from the over side, it would have made a great game on deck.

It is now time to surface for good and look after the shots and write down the reports.
The Captain does not have to wait long to see the pictures. The films are processed right away in the on board darkroom. Christian is a bit worried by the shots of the bolts in the rudders. An hour later, he can see the results and is reassured. The sharp and clear pictures are delivered to the Captain. They show that the locking wire is broken and bolts are missing. Repairs will have to be organized right away. The stabilizer piston is O.K. from the outside, so research has to start from inside.

Christian shows me some dramatic shots of a broken propeller he had to photograph a few years ago. The Captain had asked him to check on the propeller because the engineers had noticed an uneven shaft rotation. Before the dive, the captain reminded Christian that everything seen under there would be secret (no need to alarm the passengers or crew). Both Christian and his assistant holding a three foot ruler descended towards the propellers. An unusual sight awaited them : one third of a blade was sheared off ! Christian took pictures of the assistant measuring the "dent". The Captain was waiting anxiously in the lifeboat and asked immediately as they surfaced :
- "What did you see ?"
- "I cannot tell, it is a secret", answered Christian," but the ruler is too short !"
The Captain would not believe it until he saw the photographs. All crew had a nice unexpected vacation as the ship went to dry dock.

Diving under this large ship was different. I was overwhelmed by this huge mass. It was eerie and lonely : no coral reef, no pretty fish, nothing to give a familiar scale. I could hear engine vibrations, water inlets and outlets working : there is life inside, but out of reach. Christian and I felt privileged : not many divers can have this kind of experience, even though these huge metal whales multiply year after year on the surface of our oceans!


Text and Photos : Christian Fournier and Dr Nicole Bordes.




San Fransisco. As I passed my sailing license in 1984 we rented a sailboat and sailed around the bay.








Cabo San Luca, Mexique





Los Alamos at Christmas.
Hi you !
A quick note ... Writing to you gives me the impression of being close to you. Not a day goes by that I don't think of you. Everything around me brings me back to you: a sunset, a landscape, the road to Bandelier*, your photos... I MISS YOU and you have no idea how much! It's excruciating and delicious at the same time. And if it's the same for you, I'm happy! I believe that I am in love and that I love you.
*: Bandelier National Monument is an American national monument located in New Mexico, protecting the ruins of the ancient Anasazi Native American civilization, ancestor of the Pueblo Indians. The site, created by decision of President Woodrow Wilson in 1916, is located 15 km south of Los Alamos









Carlsbad Caverns, New Mexico. We await the nocturnal exit of several million bats



Le parc national de Carlsbad Caverns est un parc national aux États-Unis, situé dans les montagnes Guadalupe au sud-est du Nouveau-Mexique dans le comté d'Eddy. Le parc s'étend sur 189 km2 et comprend 83 grottes séparées dont la plus célèbre est celle de Carlsbad. Elles comptent parmi les grottes les plus profondes du pays (486,8 mètres). Dans la grotte de Carlsbad se trouve l'une des plus grandes salles souterraines. Le parc est inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis le 6 décembre 1995. La grotte abrite une colonie de plusieurs milliers de chauves-souris.






The Studio in the Woods, Canada

Shanghai, Chine. Nicole is on the right with her hat.




Lost Almost May 15
My dear Chris,
Just thought I'd write to let you know that I haven't stopped missing you since 4:15pm last Saturday and that I won't stop until next Saturday... only to start up again at around 4pm! Isn't it great, being able to predict the future like that?
I don't feel like writing a whole lot right now, I just wanted to tell you that you haven't left my thoughts.
Love, Nicole






The great Wall of China






Asie


Hawai

Thanks Nicole, for sorting out my negatives.

We had to sort the slides using sheets and proper boxes.

In my appartment in Torrance, California, USA. It is South of Los Angeles, not far from the beach.


Mendenhall Glacier, Alaska


Mahayana Buddhist Temple
Le temple de Borobudur, en indonésien Candi Borobudur, en javanais Candhi Barabudhur, est une importante construction bouddhiste, bâtie aux VIIIᵉ et IXᵉ siècles à l’époque de la dynastie Sailendra dans le centre de l’île de Java en Indonésie

Mount Batur in Bali







Near Toulouse, France



Sipadan, Borneo


Sipadan, Malaisie. Difficile d'accès, au large de Bornéo. Une toute petite île, dont on fait le tour à pied en 20 minutes, le long d'une superbe plage blanche immaculée. Sipadan est le sommet d'une montagne sous-marine effilée, de 2000 m de profondeur (de haut !). Tout autour s'est formé un atoll de corail grouillant de vie. L'eau de Sipadan est superbe : très claire et chaude toute l'année, sans courant. On s'y sent bien, très bien. Il faut comprendre cette photo : je suis au fond d'une petite crevasse et je photographie une amie juste au-dessus de moi, avec un petit coup de flash pour éclairer le corail rose du premier plan. Un banc de petits poissons roses se confond avec le corail.






Count the hands. Compter les mains !









La série "Tu Me Manques"



D'autres incroyables découvertes archéologiques :
- Le célèbre photographe Christian Fournier était suicidaire lors de sa séparation d'avec le Docteur Nicole Bordes, à l'époque maître de recherches en sciences à Los Alamos, Nouveau-Mexique, USA, donc la photo mentionnée ci-dessus pourrait représenter soit un meurtre, soit un accident, soit un suicide, soit une mort naturelle.
- La corde suggère une mise en scène. Donc la première la photo mentionnée pourrait être aussi une mise en scène.
- Cette photo a pu être prise par Graham Mitch dans les sables mouvants de Zihuatanejo, Mexique, le pays juste en dessous des USA.



Incroyables découvertes archéologiques :
- Dans le passé, les films photographiques 35 mm Kodak et Fuji poussaient sur les arbres
- Le célèbre photographe Christian Fournier est bien mort au combat aux alentours de 1988 au milieu du désert Del Apache au Nouveau-Mexique, USA.
Photo par le Docteur Nicole Bordes, à l'époque maître de recherches en sciences à Los Alamos, Nouveau-Mexique, USA.

En 1991, j'ai parcouru avec ma fiancée Dr Nicole Bordes 10 000 km de Los Angeles vers la France pour présenter Nicole à ma famille.

Je n'avais pas revu mes cousins et cousines depuis environ 14 ans car j'ai déménagé aux USA. J'ai loué une voiture et Nicole et moi sommes allés à la maison de Marraine Simone (la soeur de ma mère) et Jean Lasson, en pleine campagne. Cela sentait très fort l'épandage. Je n'avais jamais fait l'expérience de l'épandage et cela m'a marqué. Odeur impossible à oublier.

Marraine Simone, toujours adorable, nous a bien accueillis, posant des questions sur nos vies et répondant aux nôtres. Sa gène rapport à ses 3 enfants était visible. Jean Lasson, son mari, était alité. Mes trois cousins et cousines, Jean-Luc, Christine et Pascale ****** n'ont pas bougé de leurs chaises, ils ont gardé les yeux fixés sur la TV. Je n'ai aucune idée d'où pouvait bien venir leur haine. Je ne me suis jamais mal conduit envers eux.
Je ne comprends pas. Nicole m'a souvent rappelé cette énigme, et était effrayée de ces gens bizarres dans ma famille. Cela a sans doute contribué à son refus de m'épouser.
31 ans plus tard, lors de l'enterrement de ma sœur Martine, mes 3 cousins/cousines m'ont répondu à l'unisson qu'ils ne s'en souvenaient pas. J'ai peut-être halluciné, mais Nicole a une mémoire d'acier. Alors ????
Fax to Frédérique et Charlus, 5 villa des Pyrénées 75020 Paris France Tax 011 33 1 44 93 03 92
From Nicole Bordes, 2537D pacific Coast Hwy, suite 444, Torrance CA 90505 USA Tel/fax : 1 310-375 8229

le 26 octobre 1992.

Chère Frédérique et Charlus,

J'ai certes été surprise par le fax mais je vais répondre à ce grand nombre de questions.
Avant de rencontrer Christian, je menai une vie simple et tranquille à Los Alamos Nouveau-Mexique, the "Atomic City. J'étais un "Post Doctoral Fellow", c'est une source de bourse d'études pour étudiants ayant obtenu leur doctorat. je faisais partie d'un groupe de recherche en physique et travaillais sur plusieurs projets utilisant un petit accélérateur de particules.

côté éducation j'ai un diplôme d'ingénieur en physique, un DEA (diplôme d'études approfondies) en électronique, un doctorat en physique mais pas de physique nucléaire.
Aux États-Unis les chercheurs produisent beaucoup de papiers scientifiques et certains sont soumis pour présentation des conférences. c'est ce qui est arrivé : les résultats de mes recherches ont été présentés par moi-même lors de deux conférences : une à San Diego Californie, l'autre à Boston, Massachusetts et par mon chef, dans le Colorado et à Portland, Oregon. c'est un peu l'usine : tu as tant de minutes pour présenter ton papier et cinq minutes pour répondre aux questions. qui assiste à ces conférences ? des scientifiques américains en majorité mais aussi des scientifiques d'autres nationalités intéressés par le sujet de la conférence.

Ma rencontre avec Christian a failli ne pas avoir lieu. en juin 1988 j'ai booké une croisière en novembre pour le Mexique. Cette croisière était organisée par un ami coiffeur d'Albuquerque pour son anniversaire. il m'a proposé de me joindre au groupe. comme je n'avais jamais été au Mexique et comme je n'avais jamais fait de croisière, pour moi c'était quelque chose de fabuleux comme le S/S France. j'ai accepté sans trop réfléchir. le temps a passé et j'ai commencé à avoir des doutes.
Fin octobre j'ai téléphoné pour demander les conditions d'annulation. si je ne partais pas je ne récupérerais que 25 % de la somme du voyage. j'ai donc préféré aller je suis arrivée à Los Angeles avec une vingtaine de nouveaux mexicains excités un samedi 2 novembre.
Je passerai sur les impressions, mais quand j'ai vu le bateau et le programme je me suis dit : "cela va être la semaine la plus longue de ma vie". Je n'ai rencontré Christian que le dimanche soir lors de la soirée habillée. La accoutume est que le lendemain du départ le commandant serre la paluche à tous les passagers, avant le dîner. Comme il y a du monde les passagers font la queue, les photographes de bord en profitent pour mitrailler tout ce qui bouge et faire des portraits.
J'étais dans la file d'attente et Christian en bon bateleur m'a proposé de poser pour une photo avec les arguments habituels, tout cela en anglais. J'ai réfléchi deux secondes et sans rien dire je suis allé m'asseoir sur le tabouret. Après avoir pris la photo il m'a demandé si j'étais française. J'étais surprise car je n'avais pas ouvert la bouche ! j'ai Dit oui et il s'est présenté. comment a-t-il su que j'étais française ? Je ne sais pas, il paraît que c'est la façon dont j'ai posé devant la caméra, très timide et pas l'aise. nous avons passé la semaine ensemble et nous sommes promis de nous revoir. Christian est venu me rendre visite une semaine à Los Alamos en décembre. nous sommes allés à Hawaï en février. j'ai fait quelques croisières en tant qu'invitée. En outre, le truc le plus fou que je n'ai jamais fait pour quelqu'un : une fois ou deux par mois, je me levais à quatre heures du matin; conduisais deux heures jusqu'à Albuquerque, prenais l'avion pour Los Angeles, louais une voiture à l'arrivée et me précipitais à San Pedro où le bateau était docké. Christian sortait vers 10 heures, nous passions la journée ensemble jusqu'à 16 heures, heure à laquelle il devait être abord, moi je reprenais l'avion vers 17 heures et j'arrivais à la maison vers 23 heures. cette situation a duré jusqu'en janvier 1980. Le contrat à Los Alamos était terminé. J'avais envie de faire autre chose, d'être avec Christian et j'ai décidé de me prendre une année off. La compagnie photo pour laquelle Christian travaillait a accepté de m'employer, j'ai appris le métier assez vite.
Ce n'était pas toujours facile mais j'étais avec Christian ! Après un an sur les bateaux, j'ai cherché un boulot en tant que scientifique mais avec la guerre du Golfe, la situation économique peu brillante, je n'ai rien trouvé et j'ai donc rejoint Christian sur l'Ocean Pearl, tout en continuant à envoyer des CV partout. Aujourd'hui je continue à chercher une position dans la recherche scientifique mais je ne regrette absolument pas la décision que j'ai prise en 1990.
Christian a le goût de l'aventure, il s'intéresse à tout. il n'y a qu'à regarder ses albums souvenirs pour se rendre compte de la diversité de sa vie : parachutisme, escalade sur le glacier, plongée, voile, rafting, et avant tout sa passion pour la photographie. où qu'il aille, un appareil photo le suit. En photo tout l'intéresse : glamour, fashion, paysage, les gens, la photo sous-marine, le sport.
Il refuse de s'enfermer dans un seul style et aborde de tous les sujets avec sa propre créativité.
Le travail de photographe de croisière nous a permis de voyager dans les endroits exotiques fascinants, de faire des choses différentes : un jour en train d'explorer une épave couverte de coraux, un autre déguisé en train de jouer au badminton avec deux amis artistes dans les rues de Shanghai, ou au milieu de gens qui vivent dans des bidonvilles à Djakarta.
La vie avec Christian est variée et différente. Parmi les projets d'avenir, sans savoir s'ils se réaliseront tous, et dans le désordre : un studio photo, publier ses photos, une balade en bateau à voile, plongée sous-marine dans les Bahamas, plongée et trekking en Australie, plongés en Micronésie, et bien sûr, beaucoup de photos.

J'espère avoir répondu à toutes les questions. Si tu as besoin de plus de renseignements, tu peux utiliser mon numéro suivant un (1) 310 375 8229. c'est une ligne de fax et de téléphone directe à la maison. si jamais tu envoies un fax et que tu tombes sur la machine enregistreuse presse le bouton faxe pendant l'annonce après le bip. je serai absent tout l'après-midi. gros bisous à vous tous les deux.
Nicole Bordes.

In 2010
Dr. Nicole Bordes has a PhD in Physics from INSA - Toulouse. She has over 20 years experience as a researcher and lecturer with a focus in science and technology in Europe, USA and Australia. She was a postdoc at Los Alamos national Lab; a Senior Lecturer at the University of Sydney; and managed the Visualization lab at the San Diego Supercomputer Center at UCSD. Recent projects include the development of collaborative workspaces for researchers using high resolution displays and high performance networks.




Citation appropriée : «Elle était quand même incroyable. Belle, charmante, d’une intelligence dévastatrice, au moins je l’aurais eue pour moi un moment. »(De« Guide de l'auto-stoppeur sur la galaxie: La trilogie complète des cinq (Édition anglaise) »par Douglas Adams)




Ce film m'a fait beaucoup penser à Ncole
Le monde changera à jamais, The world forever changes
Robert Downey Jr. à Matt Damon, d’Emily Blunt à Florence Pugh ou Rami Malek… Sans parler de votre acteur fétiche, Cillian Murphy [Peaky Blinders], impressionnant dans le rôle-titre…
They wont fear it, until they understand it. And they wont understand it, until they use it.
You’re the man who gave them the power to destroy themselves… and the world is not prepared.

Fermi, lauréat du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis, la question de savoir pourquoi l'humanité n'a, jusqu'à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres alors que le Soleil est plus jeune que beaucoup d'étoiles situées dans la galaxie. Selon Fermi, des civilisations plus avancées auraient dû apparaître parmi ces systèmes planétaires plus âgés et laisser des traces visibles depuis la Terre, telles des ondes radio.
Le paradoxe de Fermi peut donc s'énoncer ainsi :
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966.
Les civilisations ne survivent pas à leur technologie. Le profit et la surpopulation sont incontrôlables.









Los Alamos le 21 mars 89.
Mon cher Chris.
J’ai une petite mauvaise nouvelle que je viens juste d’apprendre, je suis un peu triste mais enfin au lieu de te voir trois samedis de suite, ce ne sera seulement que deux, la deuxième conférence est annulée pour moi car finalement je n’ai pas de posters à présenter. La situation financière étant sérrée, je n’y vais pas. Tout à l’heure j’irai donc faire des changements d'avion ...









In 2010
Dr. Nicole Bordes has a PhD in Physics from INSA - Toulouse. She has over 20 years experience as a researcher and lecturer with a focus in science and technology in Europe, USA and Australia. She was a postdoc at Los Alamos national Lab; a Senior Lecturer at the University of Sydney; and managed the Visualization lab at the San Diego Supercomputer Center at UCSD. Recent projects include the development of collaborative workspaces for researchers using high resolution displays and high performance networks.


She works with this:



Citation appropriée : «Elle était quand même incroyable. Belle, charmante, d’une intelligence dévastatrice, au moins je l’aurais eue pour moi un moment. »(De« Guide de l'auto-stoppeur sur la galaxie: La trilogie complète des cinq (Édition anglaise) »par Douglas Adams)




Incroyables découvertes archéologiques :
- Dans le passé, les films photographiques 35 mm Kodak et Fuji poussaient sur les arbres
- Le célèbre photographe Christian Fournier est bien mort au combat aux alentours de 1988 au milieu du désert Del Apache au Nouveau-Mexique, USA.
Photo par le Docteur Nicole Bordes, à l'époque maître de recherches en sciences à Los Alamos, Nouveau-Mexique, USA


Los Alamos, à Noël.
Salut toi !
Un petit mot en passant ... T'écrire me donne l'impression d'être près de toi. Il ne se passe un jour sans que je pense à toi. Tout autour de moi me ramène vers toi : un coucher de soleil, un paysage, la route de Bandelier *, tes photos ... TU ME MANQUES et tu n'as aucune idée à quel point ! C'est atroce et délicieux en même temps. Et si pour toi, c'est la même chose, je suis heureuse ! Je crois que je suis amoureuse et que je t'aime.

* : Le monument national Bandelier est un monument national américain situé au Nouveau-Mexique, protégeant des ruines de l'ancienne civilisation amérindienne Anasazi, ancêtre des Indiens Pueblos. Le site, créé sur décision du président Woodrow Wilson en 1916, est situé à 15 km au sud de Los Alamos

Bref la vie est dure, sans toi, et cette vie de marin d'eau douce, trop loin de tes bras, ne me comble plus, comme avant NOV 88.. ... ... Gros bisoux. Tiens, voilà 3 fournies, gentilles.
Il commence à faire chaud, au Mexique. Je fonds. Vivement les glaciers. Et toi ?.
Autres BISOUX .... confidential. Je t'aime, gros ours. CHRISTIAN FOURNIER.

I am counting the days until I come back to you. Pourquoi faut -il que les jours loin de toi soient si longs, les jours près de toi si courts et pas le contarire ? Je t'aime ( même si je ne l'ai pas samedi dernier !)

Los Alamos, les 17 et 18 mars 8°



Mon cher Chris, Vendredi soir très tard ou samedi matin très tôt je ne dors pas j’ai envie de t’écrire dans 16 heures tu vas téléphoner je vais être super heureuse et après ton coup de fil je vais me sentir misérable, qu’importe, je compterais les jours les heures qui me séparons du prochain coup de fil et etc. Ça fait deux semaines ou presque nous nous sommes dit au revoir deux semaines de longues semaines.




Los Alamos, 26 septembre,
Mon loup,
Me revoilà ! Mardi soir j’ai le cafard ou le scarabée ou l’araignée. Bref je me suis bien triste trois jours que je ne t’ai pas vu et tu me manques à un point que tu ne peut imaginer ! Trois jours quand j’y songe, ce n’est pas beaucoup, à peine 72 heures. Je suis occupée au labo. Je m’occupe ici à la maison mais rien n’y fait : une journée sans toi et loin de toi, ca fait plus de 24 heures. C’est même plus long qu’une journée en pleine mer à bord du Stardancer ! Tu me manques au physique et au moral ! J’ai envie d’entendre ta voix, de voir ton sourire, tes mimiques et de te serrer dans mes bras, retrouver le goût de ta peau sur mes lèvres. J’ai envie de t’entendre dire "mon ours" ou "mon chou", juste tenir ta main dans la mienne, croiser ton regard, mais il faudra me faire une raison.



Lost Almost, le 15,mai. Mon cher Chris, un petit mot en passant pour te dire que tu n’as pas cessé de me manquer depuis 16h15 samedi dernier et que le cela ne s’arrêtera que samedi prochain. Pour reprendre vers 16 heures. C’est hyper beau de pouvoir prédire l’avenir. Je n’ai pas très envie d’écrire en ce moment. Je veux juste te dire que la pensée de toi ne me quitte pas. Je t’embrasse très très fort. Nicole



Los Alamos le 2 avril 89,
Mon cher Chris dimanche soir rien de spécial à Los Alamos. J’ai commencé à préparer l’exposé mais tout compte fait, 10 minutes c’est court avec tout ce que j’ai à dire mais j’y arriverais. À part ça j’ai attendu ce samedi avec une grosse impatience et après le coup de fil je suis triste, triste ..... il me faut toute la soirée pour récupérer. Tu me manques je ne le dirai jamais assez. Enfin dans moins de 15 jours je pourrais t’embêter en personne. Pourquoi le temps passe-t-il si vite quand je suis avec toi et si lentement quand tu es loin de moi, Nicole.

Just wanted to say "hi" to you! and that I miss you an awful lot! quelqu’un qui pense très fort à toi, du fin fond de son Los Alamos.

Los Alamos le 21 mars 89. Mon cher Chris, j’ai une petite mauvaise nouvelle que je viens juste d’apprendre, je suis un peu triste mais enfin au lieu de te voir trois samedis de suite, ce ne sera seulement que deux, la deuxième conférence est annulée pour moi car finalement je n’ai pas de posters à présenter. La situation financière étant sérrée, je n’y vais pas. Tout à l’heure j’irai donc faire des changements d'avion ...

Los Alamos le 1er janvier 89, Mon cher Chris, je m’ennuie sans toi. Les semaines n’en finissent pas et celles qui me séparent du moment où nous serons ensemble promettent d’être aussi longues ! La vie loin de toi n’a aucune saveur, aucun sens. Je ne pense que samedi qui suivra .Je regarde tes photos, mes diapos et je me rappelle et je rêve aussi. Je t’aime je veux juste que tu le saches. Nicole

Los Alamos 6 décembre, tu me manques.

Los Alamos le 9 avril 89. Salut TOI ! je suis à moitié plongé dans l’obscurité. D’où une écriture peut-être un peu bizarre. Je suis au cinoche et pour passer le temps d’une façon très agréable, je t’écris ! Je ne sais pas trop quand tu auras cette lettre entre les mains : avant mon arrivée, après mon départ, en tout cas, pas pendant que je suis là donc si tu lis ceci et que je suis à côté de toi, tu remets cette lettre dans son enveloppe, c’est un ordre ! Rien de bien neuf que tu ne saches déjà vu qu’hier tu m’as téléphoné. Plus que cinq jours et demi avant de te serrer dans mes bras, de t’embrasser et de laisser des marques rouge sang sur ton cou. Tu as peur hein ? Quand tu m’as écrit : "mauvaise nouvelle pour samedi prochain" j’ai eu peur que je ne pourrai pas te voir et j’ai eu une gros ...



Bali


Le lever du soleil au somment du mont Batur.



Lost Almost le 16 juillet 89
Monsieur le chef Photographe que je aime et je t’attends. Coucou ! Revoilà ta nouvelle mexicaine préférée, (enfin j’espère!) que te dire de plus que tu ne sais : tu me MANQUES beaucoup. Vois-tu sur le bateau, même si je ne te voyais pas tout le temps, je te savais proche, mais là tu es à des milliers de kilomètres, gr gr gr. Heureusement qu’il y a des avions! Aujourd'hui, c'est dimanche. Il semble que les températures ce soiten stabilisées autour de 25° : ça va je suis arrivé saine et sauve à Los Alamos....




Los Alamos le 20 novembre 88.
Cher Chris, juste un petit mot que je joins à cette carte d’invitation, un peu lourde il est vrai (et un embarras de plus pour toi !) J’espère que cela te donnera envie de venir à New Mexico. Moi je t’attends avec impatience pour te convaincre davantage, également joins un "gift certificateé qui n’est plus valable qu’à Los Alamos et doit m’être présenté en personne !




Los Alamos, le 8 mai 1989. Tiens c’est férié en France ! Mon cher Christian, C’est un peu gênant décrire : Tu liras ceci après m’avoir vu samedi prochain et c’est pattes de mouches seront vieilles de cinq jours. (Quoi que tout ce qui est écrit là sera toujours vrai dans cinq jours). Quand je t’ai dit que j’avais effacé 15 jours avec une seule journée passée avec toi, la 32e, tu ne peux pas savoir combien j’avais raison. Cela m’a fait un bien fou de te revoir. Rien de tel ne m’est jamais arrivé. J’aimerais te dire tout cela de vive voix, mais quand je suis en face de toi, les mots refusent de quitter mes lèvres.


Los Alamos le 3 avril 89.
Mon cher loup de mer.
C’est lundi 3 avril ! Je commence une autre lettre car je n’ai pas celle que je t’ai entamée hier sous la main. J’ai mis des tas de nouvelles, des bonnes. Primo c’est sur, j’arrive le 13 mai à Los Angeles. J’ai le billet d’avion et je joins le double de l’itinéraire (le rose). En résumé, si tu as la flemme de le regarder : j’arrive à 8h50 AM à LAX et je repars le soir même à 18h10. Je louerais une voiture pour te retrouver au grinders à cette date. J’aurai l’habitude !




Après 13 ans et demi de bonheur aux USA, je retourne en France en 1993 pour m'engager dans une expédition archéologique sous-marine internationale (On m'a promis "National Geographic" !) qui n'aboutit pas (je découvre après coup que l'organisateur, E. S., était un escroc professionnel, toutes ses expé précédentes et suivantes ont toutes été des fiascos) et me ruine. Voir ma ruine Page 41

Je dois vendre The Studio in the Woods pour éponger mes investissements perdus et je perds Nicole qui migre en Australie avec son nouvel ami l'ambassadeur ...


Je suis passé à deux doigts de ça :

Après 6 mois de cauchemar, d'un gouffre financier sans fin, d'investissements ratés, je me retrouve SDF à Paris. Nicole me lâche. Cruise Picture Co Ltd fait faillite. Je suis très mal.
Sans adresse fixe, c'est dur de trouver du travail. Je ne connais personne en France car je n’y avais pas mis le nez depuis si longtemps.
C’est dur de se faire des amis quand on est chômeur, avec 0 Francs sur son compte en banque, pas de logement, pas de voiture, pas de meubles, plus de petite amie. Tout mon vocabulaire photo, informatique, business, plongée, voile, aviation est en anglais et je ne connais même pas les mots en français! Aucune conversation ne passe. Comment faire croire à un employeur potentiel que l'on est en avance en informatique si ne sait même pas comment dire hard drive, disque dur, en français ? Je me sens bien seul et au bout du rouleau.
Sans adresse française précédente et sans cautionnaire,
impossible de louer un appart. Les propriétaires exigent tous vos trois dernières quittances de loyer, d'EDF et autres. Je ne peux monter que des papiers américains, c’est-à-dire chinois pour eux.

Il m’a fallu 8 ans pour m'en remettre.



Ceci est la première photo de Frédérique et moi. Nous nous sommes rencontrés en voyage plongée à Magagascar en 2001.
Fredérique est diplomée FFESSM niveau 4 initiateur. Elle donne des cours de plongée en plus de son travail à plein temps dans un grand restaurant parisien. J'étais sur le même bateau de plongée alors que je travaillais pour le magazine Plongeurs International. Le magazine n'avait demandé d'axer mon reportage sur un plongeur en particulier, pour donner un aspect plus personnel. J'ai choisi Frédérique
.




Les aventures d'un mathématicien : 1942, Nouveau Mexique. Stan Ulam, mathématicien polonais, rejoint à Los Alamos un groupe secret de chercheurs venus du monde entier pour collaborer à la création de la bombe à hydrogène. Loin de sa famille restée en Europe et tiraillé entre questionnement éthique, avancée scientifique et urgence politique, il prend part à un épisode crucial de l’Histoire.



L'excellent film Le Théorème de Marguerite (2023) de Anna Novion présente un personnage de normalienne, Marguerite, qui travaille sur la résolution d’un pan de la conjecture de Goldbach. La conjecture de Goldbach est l'assertion mathématique qui s’énonce comme suit :
Tout nombre entier pair supérieur à 3 peut s’écrire comme la somme de deux nombres premiers.
Formulée en 1742 par Christian Goldbach, c’est l’un des plus vieux problèmes non résolus de la théorie des nombres et des mathématiques. Il partage avec l'hypothèse de Riemann et la conjecture des nombres premiers jumeaux le numéro 8 des problèmes de Hilbert, énoncés par celui-ci en 1900.




Ces films ont dû plaire à Nicole.




Rumeur en 2021 : Kristina Pimenova serait la petite fille de Nicole et moi !
Nicole Bordes était ma petite amie jusqu'en 1989 où elle est brusquement partie en Australie et y est toujours. Elle aurait eu une fille en 1989, qui a eu une fille, qui à 16 ans, donne naissance en 200 à une fille. Cette fille Kristina Pimenova a 16 ans en 2021 et vit à Los Angeles, elle est mannequin junior et a 2,6 millions d'abonnés sur Instagram "kristinapimenova".
1989 +16 +16 = 2021 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais apparemment Kristina Pimenova est née de parents russes.
Cette rumeur est probablement fausse.

Kristina m’a demandé spontanément comme ami sur Instagram le 15 février 2021, alors qu’elle a déjà des 2,6 milliers d’abonnés. Pourquoi chercher d'autres amis quand on en a déjà 2,6 milliers ?. Me connait-elle ?

Bon, un jour je lui demanderais et vous tiendrez au courant.







Voici environ 620 exemples de mes reportages depuis 1984, c’est-à-dire 35 ans. Cela ne compte pas ceux que mes clients m'ont demandé de ne pas montrer et les photos perdues.

Cette liste commence par les compilations : Mode & modèles, Lingerie, Beauté, Maquillage & coiffage, Portraits, Événementiel, Objets, Archi & Déco, Industrie, Presse, Célébrités, etc.

Je sais, c'est monstrueux.
Non, je ne suis pas un robot photographique: ma mère m'a fait tester

Les capteurs et les possibilités web de 1995 à 2005 étaient horribles par rapport à maintenant (2015). 40 Ko max par images. Mes mises en ligne à cette période étaient donc mauvaises. Je les remplace petit à petit. C'est long. Merci de votre indulgence.


Conclusion 1 : je ne dois pas être mauvais, pour que tous ces gens me fassent confiance.
J'ai des clients fidèles, signe qu'ils sont satisfaits de mes services. Exemples : Tollens, MEDEF, Dior, GMF, Unesco, L'oréal, Anaé, Agefiph, Essilor, Genzyme, Ambassade Irlande, Le Club des Annonceurs, Garmin, VW, etc...

Conclusion 2 : Grâce à tous ces clients variés (industrie, mariage, portraits corporate et perso, presse, événementiels, objets, médical, culinaire, plongée, sports, reconstitutions historiques, etc..), je vois des tranches de vie extraordinaires, confidentielles ou publiques, des métiers et des pays fabuleux. Je ne sens très privilégié. La vraie vie, en direct. Merci clients.

En estimation grossière, je prends 1 000 photos par semaine. 1 000 x 52 = 52 000 par an. Depuis 50 ans = 2 600 000 photos. Bon, j'aimerais arriver aux 3 millions quand même !

Conclusion 3 : La photographie est mon language.


Commande recherche, sur tous mes reportages passés

Pas forcément à jour, mais très complète sur tous mes reportages



Dû à des manips entre prisedevue.com, prisedevue.photos et famousphotographer.com, il se peut que des liens soient brisés. Désolé. J'y travaille !
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Peu de photographes ont le courage de mettre en ligne toutes leurs photos au quotidien, je le fais car je montre ainsi que quoi qu'il arrive, dans tous les domaines, je fais toujours de belles photos pour mes clients. Si vous comprenez toute la logistique nécessaire à toutes ces missions (devis, préparations, matériel, transports, embouteillages, sécurité, etc.), vous voyez que je suis un photographe qui assure.


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